France-Russie, des relations passionnelles, par Cyrille Bret

France-Russie, des relations passionnelles

Au moment où la France réalise un rapprochement graduel et mesuré avec la Fédération de Russie, il est nécessaire d'identifier les convergences possibles et les fantasmes (négatifs et positi...

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Comments

[Patrice Cardot]

Les points de convergence sont nombreux si on les cherche au lieu de les nier ! Qu'il s'agisse du choix d'une voie libérale pour l'économie, de la prééminence des règles de l'Etat de droit, du souhaite d'émergence dès que possible d'une Union politique autonome sur le plan stratégique en Europe, de la lutte contre le terrorisme international, de la recherche des conditions d'une meilleure stabilité financière et monétaire au niveau international, du recours au Conseil de sécurité des Nations pour le règlement des différends, de l'accord sur le nucléaire iranien, de la sécurité de l'Etat d'Israël, ... comment peut-on honnêtement ignorer que de telles convergences aussi fondamentales existent ! Pour information, "S’agissant de nos relations économiques bilatérales, la présence économique de la France en Russie se maintient à haut niveau : la France est le 2ème pourvoyeur de flux d’IDE (1ère en stock depuis 2018, devant l’Allemagne), et les entreprises françaises sont le premier employeur étranger (156 000 salariés). La réciproque est moins vraie avec seulement 30 entreprises russes, employant 3 500 personnes, actives sur notre territoire en 2018 (elles étaient 80 en 2017 et employaient 1000 personnes de plus). La progression de nos échanges commerciaux observée en 2017 et en 2018 ne se poursuit pas en 2019 (14,2 Mds EUR en, -7% par rapport à 2018), essentiellement du fait de la baisse de nos importations (8,6 Mds EUR, -14%), et en premier lieu d’hydrocarbures naturels (-24%, du fait de la chute du cours du gaz naturel) qui représentent, avec les produits pétroliers raffinés, l’essentiel de nos importations. Nos exportations, plus stables, progressent légèrement en 2019 (5,6 Mds EUR, +6%), notamment grâce à nos ventes de produits pharmaceutiques (2ème poste à l’export après l’aéronautique), permettant ainsi de combler une partie de notre déficit structurel vis-à-vis de la Russie (-3 Mds EUR en 2019, +36%)." (cf. site du MAEE) !