Zone de libre-échange continentale africaine : effets économiques et redistributifs (Banque mondiale)

Censée devenir l'espace commercial le plus peuplé du monde, la zone de libre-échange continentale africaine est pour le moment une réalité encore lointaine, selon Jakkie Cilliers, expert sud-africain à l'Institut d'études sur la sécurité à Pretoria. « Ça va prendre du temps », met en garde le chercheur. Actuellement, seulement 16 % des échanges commerciaux du continent se font entre pays africains. L'ambition de la Zlec est de faire passer ces échanges à 60 % d'ici à 2034 entre les 55 pays membres de l'Union africaine, qui représentent 1,2 milliard de personnes.

Mais l'application effective du principe de libre-échange à l'échelle du continent prendra « plusieurs années », selon Jakkie Cillers : « De nombreux points sur les droits de douane sont encore en négociation entre les différents pays. » L'idée est que l'accord, déjà ratifié par 34 États, soit opérationnel « d'ici à 2034 avec la suppression d'environ 97 % des taxes douanières ».

Zone de libre-échange continentale africaine : effets économiques et redistributifs

L'accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) associera un nombre d'États sans précédent au monde, soit 55 pays abritant 1,3 milliard d'habitants et totalisant un produi...

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