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Publié par Patrice Cardot

L’Afrique est tentée par l’expérience européenne : les chantiers institutionnels et politiques que viennent d’ouvrir les dirigeants africains témoignent de leur volonté de prendre en mains leur propre développement en s’inspirant du modèle européen. Cependant l’extrême pauvreté, cause sous-jacente de nombreux conflits, la faiblesse d’Etats africains rongés par la corruption, le Sida, le paludisme, l’explosion démographique et le poids de la dette constituent autant d’obstacles au développement endogène que les Africains appellent de leurs vœux. Les Objectifs du Millénaire pour le Développement, qui visent à réduire de moitié la pauvreté d’ici l’an 2015, risquent quant à eux de rester illusoires pour nombre de pays africains. L’Afrique ne pourra, dans un premier temps, valoriser ses potentialités sans aide extérieure.
Ancien ministre de la défense et de la coopération du Luxembourg, vice-président des Amis du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme-Europe et président du Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, excellent connaisseur de l’Afrique, Charles Goerens préconise, dans ce Cahier de Chaillot, un renouveau courageux des relations entre l’Union européenne et ses partenaires africains. Ce qui n’est autre qu’un plaidoyer pour que soit résolu enfin l’éternel problème de l’Union : la cohérence d’ensemble des différents volets de sa politique extérieure, dont notamment ses politiques de sécurité et d’aide au développement.

Source : Cahier de Chaillot - n°99, avril 2007, par Charles Goerens
 

http://www.iss.europa.eu/index.php?id=18&no_cache=1&tx_ttnews%5Bpointer%5D=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=3&tx_ttnews%5BbackPid%5D=130&cHash=930446b2af

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