Du recours à "l'humanisme" pour blanchir son statut politique et se dédouaner de ses alliances douteuses positionnées très loin des 'vraies' valeurs humanistes
Regardez-les en appeler à l'humanisme pour se donner une nouvelle virginité après n'avoir eu aucun scrupule pour s'allier et s'afficher aux côtés d'un personnel politique n'ayant pas hésité à piétiner les véritables valeurs humanistes qui fondent le pacte social de nos démocraties libérales occidentales !
Radicaux valoisiens, centristes de tous poils, membres les plus modérés et libéraux de l'UMP (nombreux appartenant à des obédiences maçonniques) ne cessent de chercher à blanchir leur statut politique douteux et à se dédouaner de leurs alliances douteuses au cours des dernières années !
Quand un individu est véritablement habité par des valeurs fortes, par des convictions profondes, par le sens d'un intérêt général bien compris, la moindre des obligations auxquelles il est moralement tenu est de ne pas les piétiner en se prostituant comme un mécréant pour satisfaire un ego démesuré !
L'Humanisme, le véritable, celui qui doit animer les réflexions, les projets et les actions d'une société moderne qui se respecte et qui se veut respectable, mérite bien autrechose que ce spectacle lamentable que nous impose un personnel politique décidément peu fréquentable !
La Démocratie est d'abord un état d'esprit ! ( "La démocratie est d'abord un état d'esprit" (Pierre Mendès France)
)
Le concept d’humanisme a plusieurs acceptions. Il s’agit, par exemple, de la doctrine fondée sur l’intégration des valeurs humaines. De même, l’humanisme est un mouvement de la Renaissance qui se propose de se tourner vers la culture gréco-latine pour restaurer les valeurs humaines.
L’humanisme, en général, est un comportement ou une attitude qui exalte le genre humain. Sous cette conception, l’art, la culture, le sport et les activités humaines générales deviennent très importants.
Il y a lieu de dire que l’humanisme cherche la transcendance de l’être humain en tant qu’espèce. Il s’agit d’une doctrine anthropocentrique où l’homme est la mesure de toutes les choses. L’organisation sociale se veut donc d’être développée depuis le bien-être humain. Ce courant s’oppose au théocentrisme médiéval, où Dieu était le centre de la vie.
L’humanisme attache une particulière importance aux valeurs et admet leur existence, telles que le prestige, le pouvoir et la gloire, alors qu’elles faisaient l’objet de critiques par la morale chrétienne et étaient d’ailleurs considérées comme des pêchés. Contrairement aux doctrines religieuses, l’humanisme fait de l’homme un objet de foi, sachant qu’autrefois la foi n’appartenait qu’à Dieu.
En tant que mouvement intellectuel apparu en Europe au XVe siècle, l’humanisme favorisait la formation intégrale des personnes. Ceci dit, les humanistes avaient l’habitude de partager des expériences et de les débattre.
L’humanisme s’oppose à la surconsommation dans la mesure où il est contre tout ce qui est superficiel, le narcissisme ainsi que ce qui n’appartient pas à la dignité humaine. La chosification de l’homme en tant que producteur ou consommateur porte atteinte à son développement intégral. (Source : http://lesdefinitions.fr/humanisme)
L'a-t-on déjà oublié dans ces courants politiques qui, aujourd'hui, portent aussi haut l'étendard de l'humanisme ?
Voir également :
* La Charte européenne des droits fondamentaux
* Servir !
* La Loi fondamentale de la Franc-Maçonnerie Universelle