Gouvernance mondiale : s'attaquer au terrain des valeurs (Tribune par Pascal Lamy - Notre Europe - Institut Jacques Delors )
Cette tribune reprend le texte de l’intervention de Pascal Lamy, président d'honneur de Notre Europe - Institut Jacques Delors et directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, lors de la 5ème édition de la World Policy Conference organisée à Cannes le 8 décembre 2012 à l’initiative de l’IFRI.
Elle dresse un bilan des progrès et difficultés de la gouvernance mondiale tout en suggérant des pistes d’amélioration possibles.
Ses remarques s'articulent autour de quatre points principaux :
1. Des progrès dans la gouvernance globale se heurtent depuis longtemps à des difficultés spécifiques dont la nature est trop souvent sous-estimée.
2. Pour autant, la gouvernance globale a connu des progrès jusqu’à une inflexion que l’on peut situer à la fin des années 90 au siècle dernier.
3. Les deux dernières décennies ont accentué les difficultés préexistantes.
4. Dans ce contexte peu favorable, quelques pistes de progrès semblent néanmoins disponibles.
Ses remarques s'articulent autour de quatre points principaux :
1. Des progrès dans la gouvernance globale se heurtent depuis longtemps à des difficultés spécifiques dont la nature est trop souvent sous-estimée.
2. Pour autant, la gouvernance globale a connu des progrès jusqu’à une inflexion que l’on peut situer à la fin des années 90 au siècle dernier.
3. Les deux dernières décennies ont accentué les difficultés préexistantes.
4. Dans ce contexte peu favorable, quelques pistes de progrès semblent néanmoins disponibles.
" ... Et si, au lieu de lire des speaking notes sur la réforme des quotas au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale auxquelles ils ne comprennent, pour la plupart, pas grand-chose, les dirigeants nationaux réunis au G-20 se parlaient vraiment ? Je veux dire exposaient à leurs collègues quelles sont leurs conceptions du développement, de la justice sociale, de la souveraineté, de la soutenabilité environnementale ? Et s’ils exposaient ouvertement leurs contraintes politiques domestiques ? Et s’ils se parlaient de leurs rêves, de leurs cauchemars, de ce qu’est le bien ou le mal à leurs yeux, pour en comprendre les similitudes et les différences ? Et s’ils débattaient d’un nouveau modèle de croissance qui économiserait davantage les ressources rares, celles de la nature, et moins les ressources humaines, abondantes ? Je sais, je rêve. ..."
Voir la tribune :
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