Haïti : les paradoxes de l'aide internationale sur place
L'annonce des visites du ban et de l'arrière ban de la diplomatie internationale, celle de la venue de 12 000
marines américains, celle enfin des véritables acteurs de l'assistance humanitaire, et de la reconstruction que nécessite l'état des infrastructures et de l'habitat sur l'ïle, a de quoi inquiéter
les Haïtiens ! Le port de Port au Prince comme son aéroport ne sont pas en capacité de recevoir les ressources que le monde leur envoie !
Une chose est claire. Il n'y a actuellement aucune structure d'accueil à
Haïti et chaque mission pompe dans des ressources en eau, nourriture, hébergement qui font cruellement défaut aux Haïtiens. Cela explique sans doute que les offres de bonnes volontés ne soient
pas traitées avec la rapidité qu'elles attendent légitimement.
Quand la machine internationale se mobilise pour une cause positive, elle a parfois tendance à s'emballer !
Il serait souhaitable que l'on ne monte pas des opérations qui pénaliseraient plus les Haïtiens qu'elles ne les aideraient !
Le point critique n'est pas loin d'être atteint !
Souhaitons qu'il ne le soit pas ! Pour Haïti et les Haïtiens !