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Publié par Paul Auster

A moins de deux semaines du départ d'une nouvelle flottille pour Gaza, la détermination des responsables militaires israéliens est sans faille : aucun bateau ne sera autorisé à rompre le blocus maritime imposé par l'Etat juif afin d'atteindre le territoire contrôlé par le mouvement islamiste Hamas. Israël n'a pas l'intention de faire un usage immodéré de la force, mais si ses soldats "font face à la violence" d'une partie des passagers, "ils réagiront", ce qui signifie qu'il risque d'y avoir des blessés, et peut-être des morts.

Au cours d'une rencontre, jeudi 16 juin, à l'état-major de l'armée israélienne, avec un groupe de journalistes étrangers, un haut responsable de la marine n'a pas caché qu'il lui faut envisager "le scénario du pire", autrement dit une répétition de l'assaut sanglant lancé, le 31 mai 2010, par les commandos de marine contre les six bateaux de la première flottille, et notamment contre le navire turc Mavi-Marmara, qui s'était soldé par 9 morts et 45 blessés parmi les passagers.

Nul ne sait avec exactitude combien de bateaux de cette nouvelle expédition à vocation humanitaire vont prendre la mer, sans doute avant la fin juin. Les estimations varient entre dix et quinze navires, avec un total d'environ un millier de passagers, des chiffres qui pourraient être revus à la baisse. D'autant que les pressions politiques exercées depuis plusieurs semaines par certains gouvernements sur les quelque 23 organisations impliquées, pourraient en dissuader certaines.

C'est notamment le cas pour le Mavi-Marmara, qui est sponsorisé par la Fondation turque pour les droits de l'homme, les libertés et le secours humanitaire (IHH), une organisation réputée à la fois proche du Hamas et du gouvernement turc. Ankara n'est pas insensible aux demandes pressantes de l'administration américaine. Le président Barack Obama aurait lui-même appelé le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, pour le féliciter de sa victoire électorale de dimanche, autant que pour lui enjoindre de calmer un jeu diplomatique régional qui risque de nouveau de s'enflammer en cas d'arraisonnement de la flottille pour Gaza.


... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr

 

NDLR : Nul ne pourra dire qu'il n'aura pas été prévenu ....

 

 

 

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