La Turquie, allié capricieux, ennemi impossible, par Didier Billion (Le Monde diplomatique - Octobre 2019)
Les États-Unis ont annoncé qu’ils ne feraient rien pour empêcher une intervention militaire turque contre les forces kurdes qui contrôlent le nord-est de la Syrie (lire « Le Rojava entre compromis et utopie »). Longtemps soutenues par Washington, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont perdu 11 000 combattants dans la guerre contre l’Organisation de l’État islamique. La Turquie — seul État de culture musulmane membre de l’OTAN — persiste toutefois à les considérer comme une organisation terroriste. Washington comme Moscou sont de moins en moins disposées à la contredire sur ce point. « La diplomatie d’Ankara reste dominée par la question kurde et par l’obsession d’empêcher toute cristallisation sous forme d’État ou d’entité autonome, rappelle Didier Billon dans le numéro d’octobre, ce à quoi aspirent nombre de nationalistes kurdes par-delà leur diversité. »
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La Turquie, allié capricieux, ennemi impossible
Cible privilégiée du pouvoir turc, les réseaux gülénistes tentent de se réorganiser en Europe. De son côté, Ankara est confronté à une crise ouverte avec les États-Unis après avoir acqu...
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Retrait américain du nord de la Syrie : un cadeau empoisonné pour Erdogan
Le retrait de militaires américains de certaines zones en Syrie ouvre la voie à une offensive turque souhaitée par le président Recep Tayyip Erdogan, mais place aussi Ankara face à des défis ...
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