Oeuvrons ensemble à la restauration d'une République qui offrirait à la Nation et à ses citoyens un cadre et une référence sans faille pour leur épanouissement ! (réédition)
L'illettrisme continue de sévir en France à un niveau aussi insoupçonnable qu'inacceptable ! Comme l'illectronisme !
Le racisme et la xénophobie, sous toutes leurs formes, prospèrent comme aux heures noires de l'Histoire de France contemporaine !
L'emploi et la croissance continuent de faire cruellement défaut pour pouvoir assurer aux Français la prospérité qui leur a été promise et qu'ils méritent ! Et ce n’est pas en manipulant les statistiques que la situation peut s’arranger alors que la numérisation tout azimut poursuit son œuvre destructrice !
Les institutions de la République offrent trop souvent un spectacle inique qui n'est pas celui que laissait espérer la promesse démocratique !
Le système judiciaire, l’Education nationale, le système hospitalier et sanitaire, sont à bout de souffle !
La dette publique continue de s'envoler à des niveaux qui mettent non seulement la capacité de l'Etat à agir en péril mais entame chaque jour un peu plus la confiance de la Nation et des principaux partenaires et créanciers institutionnels de la France dans la capacité de rebond qu'ils attendent !
Mais alors, à quoi donc peuvent bien servir tous ces partis politiques dont les élus comme les ressorts s'avèrent parfois bien peu républicains, ces administrations et ces nombreuses institutions républicaines qui ne sont même plus en mesure de stopper des projets de lois dont certains éléments présentent un caractère inconstitutionnel en regard d'une Constitution qui vient à peine d'être rénovée avant que le couperet constitutionnel ne tombe, au risque d'occasionner des dégâts considérables au sein d'une Nation abasourdie devant tant d'incompétence et d'irresponsabilité en regard du Contrat politique et social que consacre toute loi fondamentale ?
Quel peut bien être l'avenir d'une République - et d'un "Etat de droit" - qui est régulièrement condamnée par la Cour européenne des droits de l'homme ou par la Cour de Justice de l'Union européenne, et dont les élites politiques, institutionnelles et administratives s'autorisent à enfreindre régulièrement, sans scrupule, la loi fondamentale de leur Etat ?
Dans ces conditions, comment un Président de la République élu au suffrage universel peut-il prendre appui sur de telles troupes pour gagner les nombreux combats dans lesquels est engagée la Nation toute entière ? Comment peut-il encore appeler, au nom de la France, à plus de justice dans le monde si sa propre maison est abandonnée à des pirates et/ou à des mécréants ?
Peut-on encore croire en la possibilité d'une République qui offrirait à la Nation et à ses citoyens un cadre institutionnel et une référence juridique et morale sans faille pour leur épanouissement ?
La France, les Françaises et les Françaises le méritent ! Ils sauront se mobiliser comme ils l'ont fait au cours de l'Histoire à chaque fois que leur dignité a été bafouée. L'atteinte à la dignité des êtres comme à celle des nations est un crime !
Oeuvrons ensemble à l'émergence d'un grand mouvement national qui chercherait à bâtir - ou à restaurer - cette République tant espérée et toujours introuvable. Osons le !
Servir notre Nation, notre Pays, notre Patrie est une tâche exigeante mais exaltante !
N'attendons ni le retour du Messie ni le déluge pour agir !
PS :
PS : "La relation entre les droits fondamentaux et les lois qui en encadrent l’exercice relève de la responsabilité du Conseil constitutionnel. Avant de déclarer conforme à la Constitution une loi ou un traité pour lequel son avis est sollicité, il compare les restrictions des droits fondamentaux prévues dans la loi à l’intérêt général qui en est l’objet.
Cette comparaison repose donc sur le concept d’intérêt général.
C’est le Conseil d’État qui donne la définition de l’intérêt général : « L’intérêt général, qui exige le dépassement des intérêts particuliers, est d’abord, dans cette perspective, l’expression de la volonté générale, ce qui confère à l’Etat la mission de poursuivre des fins qui s’imposent à l’ensemble des individus, par-delà leurs intérêts particuliers. »
Dans un article intitulé 'Intérêt général et droits fondamentaux :
https://fr.irefeurope.org/Publications/
Plus précisément, elle l’érige en condition de constitutionnalité de la loi. Lorsque le législateur restreint l’exercice de certains principes, droits ou libertés protégés par le Conseil, il doit justifier son action par la poursuite d’un intérêt général. »
La définition qu’en propose le Conseil d’Etat (cf. supra) est celle de Rousseau, dont Simone Weil explique ainsi le raisonnement : « Rousseau partait de deux évidences. L’une, que la raison discerne et choisit la justice et l’utilité innocente, et que tout crime a pour mobile la passion. L’autre, que la raison est identique chez tous les hommes, au lieu que les passions, le plus souvent, diffèrent. Par suite si, sur un problème général, chacun réfléchit tout seul et exprime une opinion, et si ensuite les opinions sont comparées entre elles, probablement elles coïncideront par la partie juste et raisonnable de chacune et différeront par les injustices et les erreurs. »
Ce raisonnement n’est pas celui de Montaigne et de Pascal, qui affirment la fragilité de la raison humaine. Leur position contraire à celle de Rousseau montre que des penseurs même de grande envergure peuvent avoir des opinions opposées sur ce problème général. Le raisonnement tenu par Rousseau n’est que la conséquence de sa pensée sur l’homme naturellement bon. En considérant comme position initiale celle de Pascal : « L’homme est donc si heureusement fabriqué qu’il n’a aucun principe juste du vrai et plusieurs excellents du faux », ce raisonnement aboutit à la conclusion inverse de celle de Rousseau.
La définition de l’intérêt général par l’expression de la volonté générale choisie par le Conseil d’État est donc contestable : il n’est pas du tout sûr que ce soit une partie juste et raisonnable qui émerge de la diversité des opinions individuelles, ce qui donne au Conseil constitutionnel le rôle d’arbitrer entre un intérêt général pour le moins incertain et les droits fondamentaux du bloc de constitutionnalité.
Une autre difficulté est la connaissance de la volonté générale.
Rousseau compare les opinions individuelles pour en déduire la partie commune et critique les partis politiques qui, en les synthétisant, en réduisent la diversité. Simone Weil en préconise la suppression totale, tandis que d’autres philosophes cherchent à les multiplier pour augmenter le nombre d’opinions exprimées. Mais plus la diversité des opinions est grande, moins leurs points communs sont nombreux.
La volonté générale peut contredire le pouvoir politique en place et le placer devant un dilemme par des manifestations massives dont certaines ont d’ailleurs conduit au retrait de lois votées et promulguées, comme celle instaurant le Contrat Première Embauche en 2006.
Elle peut aussi être exprimée par une consultation populaire, comme c’est souvent le cas en Suisse.
Mais parfois l’intérêt général n’est plus l’expression de la volonté du peuple, mais celui de ses représentants.
Le referendum instituant l’élection du président au suffrage universel, décidé en 1962 par le général De Gaulle, a été déclaré par de nombreux spécialistes en droit constitutionnel non conforme à la Constitution, mais le Conseil constitutionnel n’a pas voulu s’opposer au général, et le résultat a été suffisamment significatif pour que l’on ne puisse contester qu’il exprimât la volonté générale. En 1969, De Gaulle démissionne après l’échec du referendum sur la régionalisation. Mais cette réforme sera progressivement reprise par la voie législative.
Le traité de la Constitution européenne, rejeté par 55 % des Français lors du referendum de 2004, est revenu sous la forme du Traité de Lisbonne au prix d’une révision de la Constitution déclarée nécessaire par le Conseil constitutionnel (DC n° 2007-560 du 20 décembre 2007). Cette révision a été adoptée par le Parlement, qui a ainsi contredit le résultat du referendum.
Les gouvernements prétendent connaître la volonté générale sur des sujets qu’ils ont abordés lors des élections. Pourtant, leurs électeurs n’approuvent pas nécessairement l’ensemble de leurs propositions. Ils ne cherchent pas toujours à connaître la volonté générale pour ne pas la contredire. La politique migratoire n’a par exemple jamais fait l’objet d’une consultation populaire, et la volonté générale sur ce sujet n’est que celle du gouvernement et d’une catégorie de citoyens (intellectuels, journalistes, universitaires, artistes etc.) dont les opinions sont largement diffusées par les médias et réseaux sociaux. Les élites politiques et culturelles expriment de cette façon une certaine méfiance vis-à-vis de l’opinion publique qu’elles considèrent exposée à des prises de position démagogiques. Elles s’attribuent ainsi une responsabilité politique particulière contraire à l’égalité démocratique.
Rousseau a lui-même successivement proposé trois versions de la volonté générale : la première est nettement libérale, très proche de celle d’Adam Smith ; la seconde est fondée sur une classification administrative et anonyme des citoyens permettant une inégalité de traitement lorsque les situations sont inégales ; et la troisième est une « fiction démocratique qui assimile la majorité (entendue comme principe de décision) à l’unanimité (entendue comme principe de justification) ».
La volonté générale et l’intérêt général qui en est l’expression sont des concepts fondés sur une idéalisation de l’homme et du peuple.
L’application de ces concepts les confronte à la société réelle et montre leurs limites, largement dépassées par suite de la complexité des sociétés démocratiques modernes."
A bon entendeur, salut !
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