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Publié par Patrice Cardot

Devant la dégradation continue de la situation créée par l'incapacité politique et structurelle des principaux Etats membres de l'OCDE (Etats Unis, Japon, Royaume-Uni, Allemagne, France, etc.) à "gérer" leur propre dette souveraine sans faire courir un risque systémique majeur à l'économie mondiale, le recours à des solutions tantôt cosmétiques, tantôt par trop conjoncturelles, ajoutent à la crise un supplément de confusion qui a de quoi susciter les plus grandes inquiétudes.

Cette situation n'est hélas pas nouvelle !

Comme le montre cet article datant de février 2013 Pour un Pacte international permettant de limiter les risques systémiques associés à l'inflation et à la prolifération des dettes souveraines (nouvelle édition) qui appelait déjà " à établir un Pacte international permettant de limiter les risques systémiques associés à une perte de maîtrise de l'inflation et à la prolifération des dettes souveraines, à l'instar de ce que la communauté internationale est parvenue à mettre en place pour protéger les banques contre les risques de défaillance de leurs clients, des défauts de paiement, voire des restructurations des dettes inscrites à leur bilan (CDS) ou pour améliorer leur solvabilité par une réforme des règles prudentielles (Bâle3).

Afin qu'un tel Pacte puisse produire les effets attendus, une exigence s'impose de toute évidence : chaque grande zone monétaire (dollar, yuan, yen, won ...) devra accepter le principe d'oeuvrer ensuite à l'élaboration de son propre Pacte monétaire sur des bases analogues à celles établies au sein de l'Union européenne pour la zone euro ; et ce en évitant de succomber à la tentation de décisions aussi irréalistes que contre-productives.

Seul un tel Pacte peut permettre de mettre en oeuvre, collectivement et sur la base d'un véritable consensus international, des décisions appropriées à l'ampleur des défis ; comme par exemple celle qui consisterait à entreprendre une appréciation à la fois collective et simultanée de toutes ces monnaies de manière :

 - à desserrer les contraintes inhérentes à la charge croissante de la dette souveraine un peu partout dans le monde, les remboursements des créanciers se trouvant alors allégés en termes de 'valeur courante' de ces devises,

 - à permettre le retrait des marchés monétaires de ces excédents de liquidités monétaires en regard de l'indicateur M3 qui mettent en danger l'économie réelle en alimentant des dynamiques spéculatives - et de blanchiment - à grande échelle ! 

... "

 

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