Crise du coronavirus : peut-on encore être progressiste ? Entretien avec Michel Maffesoli (vidéo)
Au cours des 2 derniers siècles, le rationalisme et le progressisme, piliers du mode de pensée moderne, n'ont cessé d'accroître leur hégémonie dans nos sociétés. Mais cette époque ne serait-elle pas révolue ? Le règne absolu de la raison n'a-t-il pas provoqué un effet de saturation ? N'observe-t-on pas aujourd'hui un désir, parfois même informulé, d'autres choses, à la fois de plus authentique et de plus spirituel ?
C'est en tout cas la thèse de Michel Maffesoli, professeur émérite à l'Université Paris-Descartes et membre de l'Institut Universitaire de France.
Pour le sociologue français, nos sociétés sont en fait entrées voici des années dans une nouvelle ère : celle de la postmodernité. Et la crise du Coronavirus, en jetant à terre le mythe du progrès, confirmerait que nous avons bien changé d'époque. Désormais, la conscience de la fragilité humaine, l'abandon de l'individualisme pour des modes de vies communautaires et un certain retour du sacré réapparaissent dans nos vies.
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Crise du coronavirus : peut-on encore être progressiste ?
Au cours des 2 derniers siècles, le rationalisme et le progressisme, piliers du mode de pensée moderne, n'ont cessé d'accroître leur hégémonie dans nos sociétés. Mais cette époque ne serai...
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