Ce blog est destiné à stimuler l'intérêt du lecteur pour des questions de société auxquelles tout citoyen doit être en mesure d'apporter des réponses, individuelles ou collectives, en conscience et en responsabilité !
28 Janvier 2021
La pandémie liée au coronavirus a créé des opportunités et cette nouvelle classe de vaccin démontre pour la première fois une efficacité en phase III contre cette infection virale. Il est néanmoins légitime que la technologie, du fait de sa relative nouveauté, suscite des questions.
Des interrogations sur le plan logistique d’abord : les molécules d’ARN sont particulièrement instables et peuvent se « casser » au-delà d’une certaine température. C’est pourquoi il est essentiel de conserver ces vaccins à des températures très froides. Cela pose évidemment un certain nombre de problématiques, notamment concernant le respect de la chaîne du froid de l’usine de production jusqu’au cabinet du médecin.
Des inquiétudes ont également été soulevées concernant les effets secondaires à long terme encore mal documentés de ces vaccins. Il faut dans un premier temps souligner que les personnes qui seront vaccinées dès le début de l’année 2021 seront suivies de près par les médecins pour répertorier tout effet indésirable qui pourrait se produire.
Par ailleurs, il est important de préciser que l’ARN injecté via le vaccin n’a aucun risque de transformer notre génome ou d’être transmis à notre descendance dans la mesure où, comme mentionné plus haut, il ne pénètre pas dans le noyau des cellules. Or, c’est dans ce noyau cellulaire que se situe notre matériel génétique.
Les vaccins à ARNm susceptibles de modifier notre génome, vraiment ?
Les vaccins à ARN contre la Covid-19 suscitent de nombreuses questions. Sur quoi se fonde cette technique ? Quels sont les avantages et les limites ? Pour couper court aux fausses infos et répondre
https://presse.inserm.fr/les-vaccins-a-arnm-susceptibles-de-modifier-notre-genome-vraiment/41781/