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Publié par ERASME

Les conséquences de l’épidémie de la COVID-19 ont constitué un choc majeur pour l’ensemble des économies développées et des économies en développement. Ce choc, qui est survenu dans un laps de temps relativement court, aboutit même à relativiser l’effondrement de 2008-2010, dans ce qui fut qualifié de « crises des subprimes ».

Pourtant, cette dernière crise avait sérieusement secoué l’économie mondiale et avait contraint la plupart des gouvernements à prendre des mesures de soutien de l’activité économique qui avaient été considérées comme exceptionnelles à l’époque. Ces mesures avaient d’ailleurs engendré des conséquences importantes, soit au sein des pays émergents, soit au sein des pays développés, et en particulier en Europe. Ces conséquences avaient pesée sur la dynamique économique dans les années qui suivirent.

La question de l’ampleur de la réaction des gouvernements face aux conséquences économiques de la pandémie de la Covid-19 se pose donc à son tour. Comment les gouvernements ont-ils réagi ? La question de la comparaison des réactions des gouvernements se pose donc[1]. Ont-ils privilégié l’action budgétaire (les subventions) ou bien ont-ils plus privilégié les garanties de crédit pour les acteurs financiers et les entreprises non-financières ? Quels sont les gouvernements qui ont largement réagi et quels sont ceux qui ont réagi bien plus petitement ? L’ampleur de ces réactions est-elle le produit de choix politiques ou de conceptions idéologiques ? Ces questions se posent immédiatement.

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