Voyage au bout de l’ennui, par Nicolas Krastev-McKinnon (Revue Esprit)
" Hors de tout projet concret, l’homme ennuyé accède à une conscience augmentée, totale, condensée, du monde, dans une heureuse indifférenciation. En attendant que le cours du monde reprenne, l’ennui est toujours disponible, toujours imprévisible. Voyager au bout de l’ennui, en éprouvant le temps démotivé passer à travers soi, c’est réapprendre la joie des heures qui s’étirent et construire, loin du fracas quotidien, un tempo intime. "
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Voyage au bout de l'ennui | Revue Esprit
Confinés, nous goûtons à une temporalité neuve, que nous avions fuie, par dégoût ou par crainte, nous empressant vers des tâches dites impérieuses, plongeant dans le gouffre des divertissem...