Ce blog est destiné à stimuler l'intérêt du lecteur pour des questions de société auxquelles tout citoyen doit être en mesure d'apporter des réponses, individuelles ou collectives, en conscience et en responsabilité !
26 Novembre 2021
Les vaccins contre le virus SARS-CoV-2 se sont révélés d’une très grande efficacité pour prévenir les formes graves de la maladie Covid-19, qu’il s’agisse des vaccins à vecteur adénoviral (AstraZeneca et Johnson & Johnson) ou des vaccins à ARN messager (BioNTech/Pfizer et Moderna).
Alors que près de 8 milliards de doses ont été administrées dans le monde depuis près d’un an, toutes les données disponibles indiquent que leur sécurité est également excellente. En effet, les réactions les plus fréquentes (douleur au site d’injection, fièvre, douleurs musculaires, maux de tête…) s’estompent rapidement et sont analogues à celles qui peuvent être observées avec les autres vaccins.
La balance bénéfice-risque de la vaccination anti-Covid-19 est donc incontestablement positive, et conduit à maximiser autant que possible la couverture vaccinale.
Les campagnes de vaccination se heurtent toutefois à l’opposition ou à l’hésitation d’une partie de la population. Parmi les différentes raisons invoquées, domine la crainte que certains effets indésirables n’aient pas encore été identifiés. Cette préoccupation est alimentée par des observations isolées pour lesquelles la relation de cause à effet est impossible à établir par les programmes de pharmacovigilance conventionnels.
L’objectif de cet article est d’encourager la mise sur pied d’études spécifiquement conçues pour identifier ou infirmer des complications très rares. Il sera essentiel de communiquer de manière transparente les informations qui seront recueillies, de manière à ne pas laisser le monopole de ces sujets aux adversaires de la vaccination.
Sécurité des vaccins anti-SARS-CoV-2 : pourquoi il ne faut pas relâcher la vigilance
Face à une hésitation vaccinale qui perdure malgré un bénéfice-risque indubitable, la transparence est primordiale. Notamment sur les complications les plus rares. Les études pour les identif...