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Publié par ERASME

La Marseillaise de Serge Gainsbourg, facilement identifiable à son « Aux armes et caetera » et à son rythme reggae, est devenue un classique.

Didier Francfort, scrutant le contexte politique et culturel de la fin des années 1970, montre pourtant qu’au moment de sa création cette réinterprétation de l’hymne national fut dénoncée comme une odieuse provocation par ceux qui étaient décidés à lutter contre toute atteinte à ce qu’ils considéraient comme un élément patrimonial intouchable.

Voir l'article :  La Marseillaise de Serge Gainsbourg

Connaissez-vous l'histoire de La Marseillaise, notre Marseillaise ?
La Marseillaise est écrite dans la nuit du 25 au 26 avril 1792, cinq jours après l'entrée en guerre de la France contre l'Autriche (20 avril 1792). Les six premiers couplets sont écrits par Claude Joseph Rouget de Lisle, capitaine du génie en poste à Strasbourg, sous le titre de Chant de guerre pour l'armée du Rhin.
Elle est adoptée comme hymne national français, une première fois le 14 juillet 1795 par la Convention post-thermidorienne, à l'initiative du Comité de salut public.
Elle le reste jusqu'à l'avènement de l'Empire en 1804 : Napoléon ne l'interdit pas, mais lui préfère le Chant du départ.
La Marseillaise est abandonnée sous la Restauration.
Reprise en 1830 par les insurgés des Trois Glorieuses qui portent Louis-Philippe au pouvoir, elle est l'objet d'une nouvelle orchestration d'Hector Berlioz, qui la dédie à Rouget de Lisle.
Mais Louis-Philippe impose un chant plus modéré, La Parisienne.
La Marseillaise est de nouveau interdite dans les lieux publics sous le second Empire.
Le 14 février 1879, la IIIe République en fait de nouveau l'hymne national ; en 1887, une « version officielle » est adoptée en prévision de la célébration du centenaire de la Révolution.
Le 14 juillet 1915, les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.
Sous le régime de Vichy (1940-1944), elle est remplacée par le chant Maréchal, nous voilà ! En zone occupée, le commandement militaire allemand interdit de la jouer et de la chanter à partir du 17 juillet 19415.
Son statut d’hymne national est confirmé dans l’article 2 de la Constitution du 27 octobre 1946, qui établit la IVe République, et en 1958, par l’article 2 de la Constitution de la Cinquième République française.
Valéry Giscard d'Estaing, élu président en 1974, fait ralentir le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme originel (selon Guillaume Mazeau, sa motivation est aussi de faire « qu'elle ressemble moins à une marche militaire »).
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D
La Marseillaise était un chant (devenu) révolutionnaire pour un Peuple qui voulait se lever, savait pourquoi et a su le faire, au prix du sang et souvent à ses propres dépends sous les assauts de la terreur, pas pour un peuple avachi, consommant jusqu'à l'outrance tout ce que le monde étranger aux valeurs de cette révolution peut lui inoculer sans qu'il oppose quelque lucidité salvatrice que ce soit ! Les Français constituent-ils encore un Peuple capable d'être en marche dans l'Histoire ? Les seules marches auxquelles les institutions de la République les convoquent ne sont pas entreprises pour qu'il se relève, mais pour qu'il ne s'écrase pas davantage ! Quant à l'Hymne à la joie, peut-il encore symboliser cette utopie commune aux peuples d'une Union européenne qui s'est sciemment mise à genou en entrainant avec elle les Etats et les Peuples dont elle lie les pieds et les poings de leur seule volonté, hélas !
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