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Publié par ERASME

Les débats sur la reconnaissance faciale refont surface régulièrement, que ce soit lors d’organisations de grands événements ou lors d’attentats. Les promoteurs de cette technologie prônent la sécurisation de l’espace public, tandis que ses détracteurs pointent les risques de surveillance de masse, automatisée, en temps réel et à l’insu des personnes.

Pendant ce temps-là, la reconnaissance faciale s’installe dans nos habitudes quotidiennes, pour déverrouiller certains téléphones portables ou pour le contrôle d’identité automatisé aux frontières. La mise en place de ce type d’applications génère bien moins de débats.

Dans notre « Focus » du week-end, Elia Verdon (Université de Bordeaux) nous apporte un regard croisé d’informaticienne et de juriste et souligne que la technologies d’identification au sein d’une foule et celle d’authentification d’une personne sont en fait un peu différentes - suffisamment pour changer la donne du point de vue des risques d’atteintes aux libertés individuelles. La chercheuse pointe aussi les risques d’accoutumance liée à l’utilisation de la reconnaissance faciale pour des applications qui nous semblent quotidiennes et exemptes de risques.

La dernière application en date vous surprendra peut-être, car Mastercard a lancé l’expérimentation d’un système « smile and pay » – la reconnaissance faciale pour les paiements par carte bancaire. Rita Matulionyte (Macquarie University, Australie) détaille pour nous les écueils potentiels d’une telle utilisation, liés à la sous-traitance des bases de données et aux biais des algorithmes sous-jacents.

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