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Publié par ERASME

En 1950, le philosophe Theodor Adorno publiait les résultats de sa recherche sur la « personnalité autoritaire », dont l’enjeu était de comprendre les raisons de la montée du nazisme dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres.

Aujourd’hui, la question du rapport à l’autoritarisme demeure brûlante. En témoigne le succès, en Italie, de Georgia Meloni, responsable du parti postfasciste Fratelli d’Italia, ou l’intérêt que suscitent, chez de nombreux électeurs, les propositions de partis promouvant des discours autoritaristes.

Pourquoi certaines personnes sont-elles sensibles à ces arguments, tandis que d’autres seront plus enclines à les rejeter ? Sept décennies après les travaux fondateurs d’Adorno, Johan Lepage (Université Grenoble Alpes) nous livre un panorama de l’état de la recherche sur le sujet, exposant les principales hypothèses des sociologues, psychologues et biologistes qui expliqueraient nos appétences à géométrie variable pour l’ordre et l’autorité.

Si certains préfèrent se conformer à l’ordre établi, d’autres n’hésitent pas à le défier, et à se mettre dans l’illégalité lorsqu’ils jugent ses injonctions injustes. La mise en place de « zones à défendre » est devenue l’un de leurs modes de contestation. Mais qui sont ces activistes ? Stéphanie Dechézelles (Science Po Aix) a enquêté à Notre-Dame des Landes, et ce qu’elle y a découvert est éloigné des caricatures qui sont parfois véhiculées sur ces lieux de résistance.

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