En France, l'endettement public semble ne plus constituer un problème ! Etonnant, non ?
Après près de 25 années de discrédit systématique de toute tentative de notre Etat d'accroître son déficit public et la dette publique, en contravention avec les sacro-saints critères de Maastricht que tout le monde semble avoir oubliés, y compris la Banque centrale européenne et la Commission européenne,
Après autant d'années à dénoncer les dettes "scandaleuses" de la Grèce (pourtant ridicule en montant), de l'Italie, ... au point de mettre la première sous tutelle d'une troïka (Banque mondiale - BCE - Commission européenne) et de lui imposer des réformes impopulaires qui ont aggravé durablement la situation économique et sociale du pays, tout en l'autorisant quand même à continuer de s'armer abondamment auprès des vendeurs d'armes ravis des tensions soigneusement entretenues au sein de l'Otan avec le "diable turc" (les dépenses de défense de la Grèce ayant atteint 6 % du PIB étant le principal facteur concourant à la dette grecque)
Après tout le cirque sarkoziste pour faire adopter un Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG)
Après toutes ces décisions se substituant aux précédentes et/ou les renforçant en matière de stabilité financière ...
La macronie aux commandes de l'Etat arrose plus que jamais gratis ! Après elle le déluge ...
Les milliards sont distribués allègrement pour servir des objectifs et des intérêts incompréhensibles par la grande majorité des citoyens et contribuables ... et la dette a atteint un niveau avoisinant 200 % du plafond théorique retenu dans les critères de Maastricht !
La charge de la dette qui pèse déjà lourdement sur les épaules des contribuables continue sa croissance en raison de nouvelles dépenses non programmées au budget de l'Etat ... et ce, alors même que l'on nous explique - en même temps - qu'il existe un risque d'enchérissement de cette charge par une dégradation de la note de la France par les agences de notation si les réformes annoncées n'étaient pas entreprises !
Le marché des Credit Default Swaps (un instrument qui permet de se couvrir contre le risque de défaut de paiement d'un émetteur) - "ce thermomètre qui donne la fièvre" - est mis sous surveillance de l'Autorité européenne des marchés financiers 'AEMF) après les turbulences occasionnées par la chute de Credit Suisse et par la volatilité des actions d'une banque systémique allemande, la Deutsche Bank ... Ce produit dérivé à effet de levier, traité sur un marché de gré à gré par nature peu transparent, fait l’objet de critiques acerbes à chaque crise depuis le rôle qu'il a joué dans la crise dite des Subprimes en 2007 - 2008.
Et on nous dit maintenant que l'endettement public, ce n'est plus un problème !
Jusqu'où nos dispendieux dirigeants et parlementaires et leurs complices iront-ils dans cette descente aux enfers qui ne peut qu'accentuer la colère des Français ?
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