" Dans cette situation géopolitique bouleversée qui ressemble de plus en plus à un changement « d’ordre mondial », les discours de notre président deviennent difficilement audibles.
En 2018, lors de l’assemblée générale de l’ONU, il était partisan d’un monde « globalisé », c’est-à dire « monopolaire » et « multilatéralisé », en gros d’un monde doté d’un gouvernement mondial.
En août 2019, dans son discours de la Conférence des ambassadeurs, il prend un accent « gaullien » en disant que la France devait renouer avec son rôle de « puissance d’équilibre ». En 2020 et 2021, durant l’épidémie du Covid, il dénonçait les effets pervers de la mondialisation et la nécessité de réindustrialiser notre pays, tout en voulant diminuer notre production d’électricité nucléaire.
Début 2022, il est partisan du maintien d’un dialogue avec la Russie tout en contribuant à l’envoi d’armes en Ukraine et en faisant appliquer les sanctions économiques contre elle.
Je suis oiseau, voyez mes ailes… "