La diplomatie scientifique peut-elle résoudre les problèmes du 21e siècle ? par l'Agence Universitaire de la Francophonie (usbeketrica.com)

Face à la multiplication des crises complexes et mondialisées, faut-il impliquer davantage la science dans l’action extérieure des États et au sein des organisations internationales ? Avons-nous besoin, pour reprendre un concept récemment apparu, d’une « diplomatie scientifique » ? Décryptage.

Du Prince de Machiavel aux intrigues de couloir de Talleyrand et de Metternich, la diplomatie constitue de longue date l’art pour les États souverains de défendre leurs intérêts dans les relations avec d’autres États. Mais à l’ère de la mondialisation, et face à des crises d’une ampleur mondiale (de la pandémie au changement climatique, en passant par l’émergence de technologies de pointe comme l’intelligence artificielle), n’est-il pas grand temps pour la diplomatie de gagner en envergure et de s’adresser aussi aux problèmes qui concernent l’humanité tout entière ?

Pour cela, la diplomatie doit pouvoir s’appuyer sur un acteur impartial, non biaisé, capable d’analyser les problèmes auxquels fait face l’humanité sans prendre parti pour un pays ou un autre. Qui mieux que la science pour assumer une telle mission ?

La diplomatie scientifique peut-elle résoudre les problèmes du 21e siècle ?

Face à la multiplication des crises complexes et mondialisées, faut-il impliquer davantage la science dans l'action extérieure des États et au sein des organisations internationales ? Avons-nou...

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