La woke culture, pour le meilleur ou pour le pire ? Sandra Laugier - Stéphane Rozès (Penser c'est chouette)

L'expression woke culture n'est connue de seulement 14% des Français pourtant ce mouvement menacerait le pacte républicain car serait contraire à ses fondements humaniste et universaliste selon le ministre de l'éducation Jean-Michel Blanquer. Comment cela est-il possible pour une doctrine, née aux USA lors du mouvement Black Lives Matters, qui incite seulement les individus à tenir compte des inégalités de genre, d'origine ethnique, ou d'orientation sexuelle ?

C'est pour creuser ce paradoxe que nous avons invité Sandra Laugier et Stéphane Rozès qui nous ont fait l'honneur d'accepter.

Sandra Laugier est une philosophe française contemporaine qui travaille sur des questions de philosophie du langage, de philosophie des sciences, de philosophie morale, de philosophie politique et d'études de genre.

Stéphane Rozès est président de la société de conseil Cap, politologue, ancien DG de l’institut de sondage CSA, enseignant à Sciences-po Paris et ancien à HEC.

Ensemble ils se sont livrés à un beau débat.

Pour Sandra Laugier, la woke culture désigne seulement l'avancée des sciences sociales qui démontrent la persistance des inégalités dans nos sociétés et la nécessité d'agir pour les atténuer. Selon Stéphane Rozès, l'application "woke" de cet objectif louable témoignerait du mal contemporain résultant de notre incapacité politique à créer du commun, poussant les individus à se retrancher et à défendre leur individualité.

La woke culture, pour le meilleur ou pour le pire ? Sandra Laugier - Stéphane Rozès

L'expression woke culture n'est connue de seulement 14% des français pourtant ce mouvement menacerait le pacte républicain car serait contraire à ses fondements humaniste et universaliste selon ...

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