Les récentes déclarations du Hamas et d’autres groupes armés palestiniens à Gaza ne laissent aucun doute sur leurs intentions belliqueuses à long terme. Loin de se résigner face à la supériorité militaire israélienne, l’ennemi semble se préparer méthodiquement à une insurrection durable. 

Relayées par les médias pro-iraniens comme Al-Mayadeen, les annonces du Hamas dévoilent sa nouvelle stratégie d’adaptation pour cette guerre qui pourrait durer plusieurs mois selon les autorités israéliennes. Rompu aux affrontements avec Tsahal depuis des décennies, le mouvement islamiste palestinien fait évoluer sa tactique, tirant les leçons des opérations militaires en cours.

Si l’État hébreu évoquait initialement les « bataillons » Hamas, désormais largement désorganisés, le groupe terroriste mise davantage sur des attaques de petites unités mobiles et insaisissables, fondues dans la population civile. Une insurrection diffuse mais persistante qui vise à l’épuisement des forces israéliennes.

Les zones ciblées en priorité par ces attaques meurtrières, souvent revendiquées par le Hamas et ses alliés, en disent long sur leurs intentions. Le couloir stratégique de Netzarim, la bande de Jabalya au nord de Gaza ou encore la ville frontalière de Rafah : autant de points névralgiques où les groupes palestiniens tentent d’acculer Tsahal.

Leur mode opératoire fait froid dans le dos : tirs de roquettes de 107 mm, missiles antichars comme le Yasin 105, obus de mortiers de 60 mm, explosifs piégés dans les bâtiments… Un large éventail d’armes probablement encore abondantes malgré les saisies israéliennes, qui alimente la menace persistante du Hamas et de ses supplétifs.

Si leur nombre de combattants encore opérationnels reste nimbé d’incertitudes, les milices palestiniennes persistent dans leur dessein meurtrier par le ralliement de nouvelles recrues. Une détermination inquiétante qui appelle une nouvelle fois Israël à rester ferme et inflexible pour éradiquer ces foyers terroristes qui menacent son existence même.