Informer et s'informer autrement en France - Investigations dans la nébuleuse des médias d’information de nouvelle génération
Dans une précédente analyse menée de façon indépendante de toute idéologie et de tout dogmatisme , je me suis attaché à établir un état des lieux du journalisme et de l’information en France et à esquisser les contours de leurs évolutions les plus probables. Cette analyse a été entreprise comme l’aurait réalisée un journaliste d’investigation indépendant enquêtant sur le même sujet à partir de sources ouvertes, s’employant à l’investir en allant puiser les éléments de compréhension à la source des phénomènes, en citant fidèlement les propos des personnes qualifiées et/ou concernées, et en tentant de dégager de son enquête des éléments susceptibles d’ouvrir de nouveaux espaces de débat et d’investigation.
La présente analyse s’inscrit en prolongement de la précédente, selon la même démarche . Elle propose une immersion plus profonde dans la nébuleuse des médias d’information « de nouvelle génération », c’est-à-dire ces médias qui affichent haut et fort leur détermination d’informer « autrement » et vers lesquels s’orientent de plus en plus fréquemment les Français « consommateurs d’informations » ; ces médias « new âge »vers lesquels s’orientent plus volontiers les jeunes générations.
Selon les analyses de l'OJIM (Observatoire du Journalisme), les États généraux de l'information (EGI) de 2024 ont abordé plusieurs aspects cruciaux concernant l'avenir des médias d'information et du journalisme. Cependant, des critiques ont été émises quant à la prise en compte des nouveaux médias alternatifs, indépendants, libres et dissidents dans ces discussions.
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Prise en Compte Partielle : Les EGI 2024 ont mis en avant des principes tels que la liberté d'expression et le pluralisme des médias. Toutefois, certaines analyses suggèrent que les médias alternatifs et dissidents n'ont pas été suffisamment intégrés dans les discussions et les recommandations finales910.
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Critiques sur la Représentation : Il y a eu des préoccupations concernant la composition des groupes de travail des EGI, certains observateurs notant une sous-représentation des voix dissidentes et des médias indépendants. Cela a conduit à des interrogations sur la capacité des EGI à véritablement refléter la diversité de l'écosystème médiatique11.
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Focus sur les Médias Traditionnels : Les discussions des EGI semblent avoir été principalement centrées sur les médias traditionnels et les défis auxquels ils sont confrontés, notamment face à la concurrence des réseaux sociaux et des plateformes numériques. Les spécificités et les besoins des médias alternatifs n'ont pas été pleinement explorés9.
En résumé, bien que les EGI 2024 aient eu pour ambition de poser les bases d'un modèle d'espace médiatique pour les générations futures, les analyses de l'OJIM indiquent que les médias alternatifs et dissidents n'ont pas été suffisamment pris en compte dans ce processus. Cela souligne la nécessité d'une meilleure intégration de ces acteurs pour garantir un paysage médiatique véritablement pluraliste et représentatif.
Source : Mistral AI / Le Chat
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