... La « Mézouza » est un petit rouleau de parchemin roulé et fixé aux montants des portes des maisons juives et sur lequel les 2 premiers paragraphes du « Shéma Israël » sont calligraphiés.
Chacune des lettres de la « Mézouza » doit être correctement écrite à la plume d’oie par un scribe qualifié ; la moindre erreur d’écriture ou la moindre fissure invalidant immédiatement le parchemin. Au verso du parchemin, est écrit l’un des Noms de D.ieu : « C.haddaï » . La Mézouza doit-être fixée sur le côté droit de la porte, du coté du gond, dans le 1/3 supérieur de sa hauteur .
Le commandement d’apposer une « Mézouza » aux poteaux de sa maison est donné au verset « Deutéronome 11,20 » qui appartient au 2ème paragraphe du « Shéma Israël » .
A propos de cette « Mitsvah » , les Maitres de la Kabbale nous enseignent ; « la pose de la Mézouza est le secret du cercle et de la droite ; celui des opposés . Mis côte à côte, les opposés activent les forces spirituelles Maquifim (qui entourent notre monde) pour protéger par un mouvement tourbillonnant le ‘Olam Katan ( le petit monde), l’autre façon de désigner Adam ( l’homme véritable) en Kabbalah .
La permutation des lettres du mot Mézouzoth ( Mézouza au pluriel) מְזֻזוֹת nous le signale, elle dévoile l’expression Zaz Mavét, מות זז , la mort se déplace » !
Si le « montant » ( ou le poteau) de la porte montre la verticalité et donc la droite, son nom littéral hébreu qui est « Mézouza », désigne également le mouvement circulaire de la porte pivotant autour de son gond ; le mot « Mézouza » nous le signale , sa racine hébraïque est celle du verbe « Lazouz » qui veut dire bouger, se déplacer .
Ici se situe le secret de « l’Hitpashthouth », la propagation, et de « l’Histalkouth » (le retrait) , les deux forces contraires à l’origine de la création, dont la Source émane des 2 Sefiroth de fondement ; « ‘Héssed » , la Bonté ou l’expansion ( le plus) et Gvourah , la Rigueur ou la limitation ( le moins) .
Ainsi à l’image d’un aimant (avec ses deux pôles opposés Nord et Sud) , la « Mézouza » ( au fronteau de la porte) crée un « champ magnétique » protecteur et constant, en attirant vers la maison les Energies positives des Univers Métaphysiques et en refoulant vers l’extérieur les forces étrangères au « petit monde » ; l’homme microcosme .
Aussi, pour attirer les forces de nature ( ou de polarité) positive , il a été placé dans la « Mézouza » les 2 versets du « Shéma Israël » car ils proclament l’Unité entre les Mondes créés , et au verso du parchemin, est écrit le Nom divin « C.haddaï » dont les 3 lettres ( Shin, Dalèt, Yod) sont l’acronyme de l’expression « Chomèr Daltot Israël : le Gardien des portes d’Israël » .
A partir de ce Nom, est stoppé « Shéd », le démon ( le nom allégorique donné aux forces qui dévient l’homme de son Projet destiné ) par la puissance du « Yod » , la 1ère lettre du Nom « Y.HVH » : les permutations des lettres du Nom « C.haddaï », nous l’enseignent , elles dévoilent l’expression « Yod / Shéd » le Yod (qui stoppe , Daï ) les forces déviantes (du verbe Listote en hébreu qui veut dire dévier et d’où dérive le nom Satan)
Enfin concernant notre monde , la Kabbale nous enseigne que sa « Mézouza » est le livre du Zohar, car il nous protège, par le dévoilement des Secrets de la Torah , des « Makot » , les plaies ( que connut l’Egypte) , dont la pire (à venir) est la « pauvreté spirituelle » , car c’est elle la véritable mort !
En hébreu la Guématria 466 du mot מְזוּזוֹת nous le montre , elle est celle de « Makot » מכות ( les plaies) et de « Kémoth » כְּ-מוֹת expression obtenue en inversant les lettres de « Makot » et voulant littéralement dire « qui est comme la mort »
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