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Publié par ERASME

Le 9 juin dernier, à la suite des résultats des élections européennes, le président Emmanuel Macron crée la surprise en annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale. Coup de poker ou pari risqué, cette décision périlleuse plonge la France dans un séisme politique. Après trois jours de négociations, les formations de gauche réunies sous la bannière du « nouveau Front populaire » ont conclu une alliance électorale en vue des législatives anticipées. Cette alliance a suscité de nombreuses critiques, notamment sur le fait qu’en s'alignant aux côtés de la France insoumise (LFI), accusée d’antisémitisme et d’antisionisme, le Parti socialiste abandonnait le combat contre ces discriminations, mené depuis le début de sa campagne européenne par sa tête de liste, Raphaël Glucksmann. Un argument repris par le Rassemblement national (RN), principale force d’opposition au Front populaire et pourtant héritier direct du Front national (FN) parti ouvertement antisémite. Mais le camp présidentiel s'aligne également sur ces critiques. A l’occasion d’une conférence de presse ce mercredi 12 juin, Emmanuel Macron a lui même accusé la France insoumise d'antisémitisme et a qualifié d’infréquentable toute formation au-delà de son spectre politique, établissant une équidistance dangereuse entre extrême gauche et extrême droite.

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