Ce blog est destiné à stimuler l'intérêt du lecteur pour des questions de société auxquelles tout citoyen doit être en mesure d'apporter des réponses, individuelles ou collectives, en conscience et en responsabilité !
Il existe des solutions pour réduire le flot de désinformation. Mais les chercheurs ont été aux premières loges ces dernières années pour constater que même les solutions les plus simples se heurtent à des obstacles politiques.
" Qu’il s’agisse d’interventions dans l’éducation ou dans l’écosystème médiatique, elles se heurtent à trois obstacles: une reconnaissance que la désinformation est un problème social grave, une acceptation du fait que certaines affirmations peuvent vraiment être étiquetées comme vraies ou fausses, et l’assurance que ces actions ne nuisent pas à la liberté d’expression. Or, « en tant que chercheurs en désinformation, nous avons été témoins que toutes ces pré-conditions étaient attaquées ces dernières années », notamment par des mouvements populistes qui ont intérêt à les attaquer. Autrement dit, des mouvements qui, plutôt que d’accepter un débat sur la base des faits, prétendront qu’il s’agit, par exemple, d’une atteinte à leur liberté d’expression. "
C’est ce qu’écrivent sept chercheurs de trois pays, dont l’historienne des sciences Naomi Oreskes et le professeur en sciences de la cognition Stephan Lewandowsky, dans une lettre publiée le 5 juin par la revue Nature. La lettre s’inscrit elle-même dans un dossier sur la désinformation en ligne que publie la revue britannique.
Il existe des solutions pour réduire le flot de désinformation. Mais les chercheurs ont été aux premières loges pour constater que même les solutions les plus simples se heurtent à des obsta...