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Publié par ERASME

Rodrigo Ballester, Directeur du Centre d’Etudes Européennes du Mathias Corvinius Collegium, ancien fonctionnaire européen à la Commission européenne, vient de publier avec le MCC un rapport intitulé “THE GREAT RESET: Restoring Member State Sovereignty in the European Union” qui émet des propositions pour restaurer la souveraineté nationale au sein de l’UE face à une centralisation croissante du pouvoir au sein de l'UE.
 
Au fil des 70 dernières années, l'UE a évolué d'un projet de coopération économique vers une entité supranationale influençant presque tous les aspects de la gouvernance en Europe. Cette transformation a souvent été perçue comme une limitation de la souveraineté nationale.
 
Ce "Great Reset" représente un appel à redéfinir les relations entre l'UE et ses États membres, en favorisant une approche qui respecte davantage la souveraineté nationale tout en cherchant à résoudre les défis contemporains auxquels l'Europe est confrontée.
 

Principes fondateurs à restaurer :

  • * Souveraineté nationale plutôt que primauté de l'UE
  • * Primauté des Constitutions nationales sur l'activisme judiciaire
  • * Prééminence de la Démocratie représentative sur la gouvernance technocratique
  • * Respect du principe de Subsidiarité et respect des compétences nationales sur la centralisation
  • * Primautés des Intérêt nationaux sur les valeurs auto-proclamées de l'UE
  • * Prééminence de la Liberté d'expression sur le contrôle idéologique

 

Initiatives et propositions :

  • Le Mathias Corvinus Collegium (MCC) et Ordo Iuris ont coécrit un rapport proposant deux scénarios pour une réforme alternative des traités de l'UE, visant à rétablir la démocratie et la souveraineté nationale comme fondements de la coopération européenne.
  • Ces groupes militent pour un retour à une communauté européenne des nations (ECN), remplaçant l'UE actuelle, et suggèrent de démanteler des institutions comme la Commission européenne et la Cour de justice de l'UE.

 

Contexte et critiques :

  • Le rapport critique l'évolution de l'UE vers un État quasi-fédéral, limitant le pouvoir décisionnel national et imposant des politiques jugées idéologiquement motivées. Des critiques émergent également concernant les implications de cette centralisation sur les droits civils, les droits des migrants et des groupes minoritaires, notamment en lien avec les politiques de certains partis nationalistes et conservateurs en Europe.
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