Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Archives

Publié par ERASME

Le droit international encadre strictement la question des avoirs gelés, en particulier dans le contexte des sanctions économiques. Les avoirs russes gelés, qui s'élèvent à environ 210 milliards d'euros d'actifs de la Banque centrale de Russie et 24,9 milliards d'euros d'avoirs privés, sont soumis à des restrictions qui empêchent leur utilisation ou transfert. Ces mesures visent à sanctionner la Russie pour son agression contre l'Ukraine, mais elles soulèvent des questions juridiques complexes.
Immunité souveraine
  • Selon le droit international, un État et ses biens sont protégés contre la saisie par d'autres États. Cela signifie que les avoirs gelés appartiennent toujours à l'État russe et ne peuvent être confisqués sans violer ce principe.

  • Convention de 2004 : Bien que cette convention sur les immunités juridictionnelles des États n'ait pas encore été ratifiée par un nombre suffisant d'États pour entrer en vigueur, elle est considérée comme reflétant le droit international coutumier.

Arguments pour la confiscation
  • Contre-mesures : Certains juristes avancent que la confiscation des avoirs pourrait être justifiée comme une contre-mesure en réponse à l'agression de la Russie, considérée comme un acte illicite selon le droit international.

  • Responsabilité des États : L'idée que l'Ukraine, en tant qu'État victime, pourrait revendiquer des réparations en confisquant les avoirs russes est également discutée. Cela pourrait être vu comme une mesure légitime pour obtenir justice.

Utilisation des intérêts générés
  • Actuellement, l'Union européenne utilise les intérêts générés par les avoirs gelés pour financer l'effort de guerre en Ukraine, ce qui est considéré comme légal en vertu du droit international. Cela permet de contourner les restrictions sur les avoirs eux-mêmes, qui restent gelés.
Divergences au sein de l'UE
  • Positions variées : Au sein de l'UE, les opinions divergent quant à la saisie des avoirs. Des pays comme l'Allemagne et la France s'opposent à cette mesure pour éviter de créer un précédent juridique, tandis que d'autres, comme la Pologne et les États baltes, soutiennent la confiscation.
Conclusion

Le débat sur l'utilisation des avoirs russes gelés est complexe et soulève des questions fondamentales sur le droit international, l'immunité des États et la justice. La gestion de ces avoirs doit être soigneusement considérée pour éviter des répercussions négatives sur les relations internationales et la stabilité financière mondiale.

Source : IA de Qwant

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article