État de droit israélien et le cas de Ha'Aretz

L'état de droit en Israël est actuellement mis à l'épreuve par les actions du gouvernement dirigé par Benyamin Nétanyahou. Ce dernier a récemment limogé Ronen Bar, le chef du Shin Bet, ce qui a provoqué une crise institutionnelle. Nétanyahou justifie cette décision par une "perte de confiance professionnelle et personnelle", mais elle est également perçue comme une tentative de contourner les critiques concernant sa gestion et ses affaires judiciaires en cours.

Concernant le journal Ha'Aretz, le gouvernement a pris la décision, en novembre 2024, d'interdire aux officiels d'avoir des contacts avec ce quotidien, considéré comme critique envers le gouvernement. Cette mesure a été interprétée comme une tentative de "faire taire un journal critique et indépendant". Ha'Aretz a réagi en affirmant qu'il ne se pliera pas aux pressions gouvernementales et continuera de publier des informations sans censure.

Ces événements soulèvent des inquiétudes quant à la situation de la démocratie en Israël et à la préservation de l'état de droit, surtout face à des actions qui semblent viser à réduire la liberté de la presse et à affaiblir les institutions judiciaires.

Source : AI de Qwant

#La liberté d'expression en question, #La liberté d'opinion en question, #L'Etat de droit en question, #Les institutions en question, #Démocratie, autorité et autoritarisme, #L'Etat face aux principes et valeurs démocratiques, #Fractures israéliennes, #La vie politique en Israël, #La dissidence en marche