Principaux griefs portés à l'égard de la gouvernance actuelle de l'UE en 2025

Les principaux griefs portés à l'égard de la gouvernance actuelle de l'UE en 2025 sont variés et touchent plusieurs aspects :

1. Fragilité économique et faiblesses de gouvernance : La crise économique a révélé des fragilités dans le modèle de gouvernance de l'UE, notamment dans la gestion de l'Union économique et monétaire (UEM). Les gouvernements sont confrontés à un paradoxe où ils doivent éviter la politisation tout en réformant la gouvernance économique sans modifier les traités, ce qui limite les possibilités de réformes structurelles1.

2. Montée des mouvements populistes : L'UE fait face à une montée des mouvements populistes et d'extrême droite, reflétant un mécontentement croissant à l'égard des systèmes traditionnels. Ces mouvements mettent au défi les gouvernements à répondre à des griefs profondément ancrés et à maintenir la stabilité politique2.

3. Retards dans les engagements climatiques : L'UE est critiquée pour ses retards dans la publication de sa feuille de route climatique et ses engagements de décarbonation. La France, par exemple, insiste sur la nécessité pour l'UE de publier ses contributions déterminées au niveau national (CDN) avant septembre 2025 pour montrer l'exemple avant la COP3034.

4. Instabilité politique et déficits budgétaires : La lenteur à réduire les déficits budgétaires, notamment en France, est un sujet de préoccupation. L'augmentation des dépenses de défense pourrait également peser sur le déficit budgétaire à moyen terme, compliquant le rééquilibrage budgétaire5.

5. Préparation aux crises : L'UE souhaite mieux préparer ses citoyens aux situations de crise en proposant des initiatives comme un "sac de résilience" contenant des produits de première nécessité. Cependant, ces mesures sont perçues comme des réponses à des défis immédiats plutôt que comme des solutions structurelles6.

Ces griefs montrent que l'UE est confrontée à des défis complexes nécessitant des réformes et une coordination accrue entre les États membres pour renforcer sa gouvernance et sa résilience.

Source : Mistral AI (4ème itération) / Le Chat