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Publié par ERASME

Les objections au projet de gouvernance mondiale sont variées et proviennent de différentes parties prenantes. Voici quelques-unes des principales critiques :

  1. Domination des pays industriels : Les pays en développement contestent souvent la gouvernance mondiale, car ils estiment que les pays industriels conservent le pouvoir et privilégient leurs propres intérêts. Cette situation crée un déséquilibre où les pays en développement se sentent marginalisés malgré leurs efforts d'intégration dans l'économie mondiale1.

  2. Manque de légitimité démocratique : La gouvernance mondiale est souvent perçue comme manquant de légitimité démocratique. Les institutions internationales sont critiquées pour leurs procédures et principes, qui ne reflètent pas toujours les besoins et les aspirations des populations mondiales. La société civile s'insurge contre cette situation, réclamant une plus grande participation et transparence1.

  3. Influence des acteurs privés : Dans certains cas, comme celui de l'ICANN, des objections sont émises concernant la marginalisation des États dans les processus de décision au profit du secteur privé. Cela soulève des préoccupations quant à l'équilibre des pouvoirs et à la représentation des intérêts publics2.

  4. Inégalités et justice sociale : La gouvernance mondiale est critiquée pour ne pas s'attaquer suffisamment aux inégalités mondiales. Les objectifs de développement durable, de sécurité, de paix et d'équité sont souvent évoqués, mais leur mise en œuvre concrète reste un défi majeur. La satisfaction des besoins des populations et la justice sociale ne sont pas toujours au cœur des priorités1.

  5. Contestations des États « faibles » : Les interventions des organisations internationales dans les affaires des États considérés comme « faibles » sont souvent contestées. Ces États voient dans ces interventions une ingérence dans leurs affaires internes, ce qui peut conduire à des transformations des organisations internationales elles-mêmes3.

  6. Absence de consensus : Il existe un manque de consensus sur les objectifs et les moyens de la gouvernance mondiale. Les désaccords sur des questions fondamentales comme l'égalité ou l'équité entre les sexes, ou encore les règles d'héritage, rendent difficile la mise en place d'une gouvernance mondiale cohérente et acceptée par tous4.

Ces objections montrent que la gouvernance mondiale est un sujet complexe qui nécessite des réformes profondes pour gagner en légitimité et en efficacité.

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Les objections en termes d'incertitudes, de risques et de menaces à l'encontre du projet de gouvernance mondiale sont variées et touchent plusieurs aspects :

  1. Technologie et Sécurité :

    • La technologisation rapide de la sécurité, notamment après des événements comme les attentats terroristes, a conduit à une adoption accélérée de technologies de surveillance. Cependant, cela a également soulevé des préoccupations concernant la sécurité des systèmes, les coûts et la protection des droits fondamentaux. Les technologies de sécurité sont souvent perçues comme des solutions scientifiques pour prévenir et anticiper les menaces, mais elles ne peuvent pas tout prévoir, surtout en cas d'événements imprévus8.
  2. Gestion des Risques :

    • La gestion globale des risques (Enterprise Risk Management - ERM) vise à identifier, évaluer et gérer les incertitudes pouvant affecter une organisation. Cependant, cette approche doit faire face à des menaces multiples telles que les risques financiers, opérationnels, stratégiques et de conformité. L'évaluation des risques repose sur l'analyse de la probabilité d'occurrence et de l'impact potentiel, mais elle peut être complexe et nécessite des processus structurés2.
  3. Santé Mondiale :

    • Les menaces pour la santé mondiale, telles que la pollution de l'air, le changement climatique, les maladies infectieuses comme la dengue, et le risque de pandémies, sont des préoccupations majeures. Ces menaces sont souvent liées aux modes de vie et nécessitent une action concertée à l'échelle mondiale. Par exemple, la hausse des températures mondiales et les risques associés à la dengue sont des défis significatifs pour la santé publique3.
  4. Changement Climatique :

    • Le changement climatique est considéré comme la plus grande menace pour la sécurité mondiale. Il transforme la façon dont nous concevons la sécurité et peut exacerber les tensions et les conflits, notamment dans les régions déjà instables. La montée du niveau de la mer, par exemple, menace la survie de nombreuses îles du Pacifique5.
  5. Gouvernance et Technologie :

    • La gouvernance des risques doit prendre en compte les nouvelles formes de risques auxquelles sont confrontées les sociétés modernes, tels que les risques systémiques avec un haut degré de complexité, d'incertitude et d'ambiguïté. Ces risques peuvent avoir des répercussions significatives sur divers domaines, y compris les domaines technique, financier, économique, social et environnemental7.
  6. Privatisation de la Sécurité :

    • La privatisation de la sécurité et la mise en place d'un système global de surveillance sont également des préoccupations majeures. Ces dynamiques peuvent conduire à une perte de souveraineté des États et à des atteintes aux droits fondamentaux, notamment en ce qui concerne la protection des données personnelles8.

Ces objections montrent que la mise en place d'une gouvernance mondiale doit tenir compte de nombreux défis et incertitudes, nécessitant une approche équilibrée entre sécurité, protection des droits et gestion des risques.

Source : Mistral AI / Le Chat

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