Thomas Le Bonniec doctorant en sociologie travaillant sur les effets du numérique, défend l’idée que s’intéresser aux risques futuristes que l’industrie de l’IA ferait peser sur le monde fait écho au discours prométhéen des propriétaires de ces industries, et masque la réalité matérielle de ces nouveaux enfants du capitalisme, qui reposent — tout autant que leurs grandes sœurs — sur l'extractivisme minier et l’exploitation humaine.
Selon lui, il est urgent de comprendre toute la chaîne de production des systèmes d’IA, afin de mettre leurs coûts humains et environnementaux dans la balance avant d’entamer une course législative visant à en universaliser l’usage.
Il propose ensuite d’aller plus loin, et d’intégrer ces industries d’intelligences artificielles dans les théories, expérimentations et projections communalistes.
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