Discours du président António Costa à la Conférence de haut-niveau sur la solution à deux États
Je veux remercier de cette initiative la France et l’Arabie saoudite, de nous réunir à un moment critique pour la paix au Moyen-Orient. La région a connu trop de guerres. Trop de violence. Trop de terrorisme. Trop de morts.
Aujourd’hui, à Gaza, nous sommes devant une catastrophe humanitaire qui défie les mots. Des villes rasées. Des familles brisées. La famine utilisée comme arme de guerre. Ce désastre doit cesser.
L’Union européenne appelle, une nouvelle fois, à :
- Un cessez-le-feu immédiat,
- Un accès humanitaire sans restrictions et en sécurité,
- La libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.
Nous condamnons l’offensive militaire en cours à Gaza-ville. Nous condamnons aussi avec fermeté l’escalade violente en Cisjordanie. Nous appelons Israël à mettre un terme à ces opérations. À cesser les colonies illégales.
Aujourd’hui, grâce à l’impulsion de cette conférence l’État de Palestine a été reconnu par la majorité des États membres de l’Union européenne.
Mais il faut être lucides sur le « jour d’après » :
- Pas de place pour le Hamas.
- Pas de place pour le terrorisme.
- Pas de place pour les colonies illégales.
- Pas de place pour la mort de civils innocents.
Nulle part : ni à Gaza, ni en Cisjordanie, ni à Jérusalem-Est, ni en Israël.
Il n’existe qu’une seule voie : la solution à deux États. Un État d’Israël sûr et reconnu par tous les états membres de cette Assemblée Générale. Un État de Palestine indépendant, démocratique, viable. Les deux, côte à côte. En paix.
Le moment de la paix est venu. Et nous avons le devoir d’être à la hauteur.
Je vous remercie
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