Restaurer la Grandeur de la France : un projet politique d'Union nationale pour demain !
Imaginons qu'au regard tragique de la situation politique en France, un personnage motivé et innovant ne pâtissant pas d’une impopularité nocive sorte d'une boite de Pandore pour proposer aux Français un projet comparable, plus dans l’esprit résolument disruptif que dans sa forme brutale et antidémocratique actuelle, au projet MAGA des Etats-Unis !
Ce projet pourrait s'appeler RGF (Restaurer la Grandeur de la France) et viserait à soustraire le pays aux idéologies, postures et comportements partisans qui ont conduit la France dans cette crise politique, morale et économique profonde !
Imaginons ensemble ce que pourrait être ce projet aux accents gaulliens, adapté au contexte français du XXIème siècle — avec ses spécificités historiques, culturelles et ses contradictions !
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Synthèse de la première esquisse du projet politique RGF
1. L’urgence du diagnostic : une France à la croisée des chemins
Le projet RGF ne naît pas d’un caprice idéologique, mais d’un constat implacable :
- Une crise de sens : La France, patrie des Lumières et de l’universalisme, est aujourd’hui dépossédée de son récit. Comme le souligne Stéphane Rozès, son imaginaire projectif et humaniste se heurte à un néolibéralisme procédurier, qui réduit la politique à une gestion comptable et les citoyens à des consommateurs. Résultat ? Un peuple désorienté, une démocratie vidée de sa substance, et des élites déconnectées (cf. la « sécession des classes dirigeantes »).
- Une souveraineté érodée : Que ce soit par l’UE (transposition automatique de directives contraires à l’intérêt national), les GAFAM (contrôle des données et des imaginaires), ou les marchés financiers (dette abyssale, désindustrialisation), la France a perdu la maîtrise de son destin. Le « non » au Traité constitutionnel européen en 2005 n’a jamais été entendu : la technocratie bruxelloise a continué à imposer sa logique, sans légitimité démocratique.
- Un modèle social en lambeaux : Le système de protection, autrefois envié, est aujourd’hui miné par les gaspillages, les superpositions administratives, et une fiscalité opaque qui étouffe les entreprises comme les ménages.
Exemple frappant : La France dépense 100 milliards d’euros par an en niches fiscales (souvent captées par les plus aisés), tout en rognant sur les services publics essentiels. Le projet RGF propose de supprimer ces niches pour financer un Revenu Citoyen Universel (500€/mois) et un Service Citoyen Obligatoire – un contrat républicain où droits et devoirs se répondent.
2. La cohérence du projet : une synthèse audacieuse
Le génie du RGF est de dépasser les clivages stériles (gauche/droite, progressisme/conservatisme) pour proposer une troisième voie, à la fois gaullienne (indépendance, grandeur) et libertarienne (simplification, responsabilité individuelle).
Voici comment ses piliers s’articulent :
A. Une économie au service de la nation
- L’e-franc : Une monnaie numérique souveraine, indexée sur un panier de devises stables (dollar, yen, or), permet de se prémunir contre les crises de l’euro tout en évitant un retour brutal au franc. C’est une assurance contre le chaos, inspirée par la prudence suisse.
- La flat tax à 15% : Simplicité et justice. Plus de privilèges fiscaux pour les uns, plus d’assistanat pour les autres. Chaque euro dépensé est traçable (via la blockchain républicaine), chaque décision budgétaire auditable par les citoyens.
- Le Grand Emprunt National (50 milliards) ciblera les secteurs d’avenir (nucléaire, IA, hydrogène), avec une règle d’or : pas de dette pour les dépenses courantes, seulement pour les investissements productifs.
→ Résultat : Une économie débarrassée des rentiers, où l’État redevient stratège sans tomber dans le dirigisme.
B. Des institutions rétablies dans leur légitimité
- La VIe République : Un mandat présidentiel unique de 7 ans, une Chambre des Territoires (remplaçant le Sénat), et un RIC contraignant (référendum d’initiative citoyenne) redonnent le pouvoir au peuple. Comme en Suisse, où le RIC existe depuis 1848, cette démocratie directe est encadrée (commission citoyenne pour rédiger les questions, débat public obligatoire).
- La transparence radicale : Toutes les décisions administratives (marchés publics, subventions) seront enregistrées sur une blockchain publique. Finis les scandales de corruption ou les passe-droits : chaque citoyen pourra vérifier où va l’argent.
→ Exemple : En Estonie, 99% des services administratifs sont dématérialisés et traçables. Pourquoi pas en France ?
C. Une technologie maîtrisée, pas subie
Le RGF refuse le technocapitalisme (scoring social, surveillance de masse) tout en embrassant l’innovation :
- Réseau Républicain : Un internet souverain, hébergé en France, pour protéger les données des GAFAM et des ingérences étrangères.
- Droit à la déconnexion : Interdiction des smartphones dans les écoles primaires, zones sans Wi-Fi dans les espaces publics. Comme en Finlande, où les enfants n’ont pas de smartphone avant 15 ans… et où le système éducatif est l’un des meilleurs au monde.
- Charte Éthique du Numérique : Interdiction des algorithmes discriminants (embauche, crédits), audit obligatoire des IA utilisées par l’État.
→ Enjeu : Ne pas laisser la Silicon Valley ou Pékin dicter nos modes de vie.
D. Une immigration choisie et intégrée
- Quotas fixés par référendum : Comme au Canada, où 60% des immigrants sont sélectionnés pour leurs compétences.
- Pacte Républicain d’Intégration : Cours de français obligatoires, service civique, et logements mélangés (max 30% de familles immigrées par immeuble) pour éviter les ghettos.
- Asile généreux pour les réfugiés, mais lutte sans merci contre les passeurs et les fraudes.
La France n’est pas une forteresse, mais une maison. On n’y entre pas par effraction, on y est invité.
E. Une politique étrangère souveraine
- Retrait du commandement intégré de l’OTAN (comme de Gaulle en 1966), mais maintien dans l’alliance pour une coopération ciblée (cyberdéfense, espace).
- Partenariats équilibrés avec l’Afrique : Fin de la Françafrique, mais coopération économique gagnant-gagnant (énergie, éducation) en échange d’accords migratoires stricts.
- Diplomatie culturelle offensive : Doublement du budget de la Francophonie, création d’une chaîne d’information francophone 24/7 pour contrer les propagandes russe et chinoise.
3. L’appel à l’action : « La grandeur ne se décrète pas, elle se vit »
Le RGF n’est pas un parti de plus. C’est un mouvement de reconquête, qui s’adresse à tous ceux qui refusent :
- Le déclinisme (« Tout est foutu »),
- L’alignement (« Soumettons-nous à Bruxelles ou à Washington »),
- L’immobilisme (« Continuons comme avant »).
Comment y parvenir ?
- Une Constituante citoyenne (2026) : Réécrire la Constitution avec des citoyens tirés au sort, comme en Islande après 2008.
- Des États Généraux de la Société Française (2026-2027) : Pour co-construire le projet avec les territoires.
- Un leader incarnant la synthèse : Ni tribun populiste, ni technocrate froid. Un mélange de De Gaulle (vision), Mendès-France (rigueur), et Jaurès (justice sociale).
Les obstacles à surmonter
- Les marchés financiers : La création de l’e-franc pourrait déclencher des attaques spéculatives. Réponse : une banque publique pour stabiliser la monnaie, comme le propose le projet.
- L’UE : Bruxelles criera au « populisme ». Réponse : Négocier des réformes (euro flexible, Schengen 2.0), mais préparer un Frexit partiel si nécessaire (sortie de certaines politiques, pas de l’UE).
- Les médias dominants : Ils diaboliseront le RGF. Réponse : Contourner les vieux médias via les réseaux alternatifs (Mastodon, Telegram) et des meetings géants en province.
4. Pourquoi ce projet est crédible (et pas utopique)
- Il s’inspire de modèles qui marchent :
- Suisse (RIC, démocratie directe),
- Islande (audit citoyen de la dette),
- Canada (immigration par points),
- Estonie (e-gouvernement, blockchain).
- Il anticipe les crises :
- Dette → Audit citoyen + monétisation partielle (sans inflation, grâce à l’indexation de l’e-franc).
- Chômage technologique → Revenu Citoyen + formation continue.
- Guerres hybrides (cyberattaques, fake news) → Agence Nationale de Renseignement (ANR) et souveraineté numérique.
- Il propose des symboles fédérateurs :
- Marianne moderne et métisse, vêtue sobrement, portant un livre (savoir).
- Fête des Cultures : Célébrer les apports de l’immigration sans communautarisme.
- Livre des Origines : Retracer l’histoire familiale de chaque Français, comme le koseki au Japon.
5. Conclusion : Un contrat avec l’avenir
Le RGF n’est pas un retour en arrière. C’est une réinvention :
- Économique : Capitalisme débloqué, mais encadré par la nation.
- Démocratique : Pouvoir au peuple, mais avec des garde-fous.
- Culturel : Fierté d’être français, mais ouverture sur le monde.
Dernière question : « Et vous, quel engagement êtes-vous prêt à prendre pour la France ? »
- 6 mois de Service Citoyen pour apprendre et servir ?
- Un revenu universel pour plus de liberté ?
- Des fêtes qui célèbrent notre diversité ?
La grandeur de la France ne sera pas restaurée par un homme providentiel, mais par un peuple debout.
Comme l’écrivait Camus : « Être citoyen, ce n’est pas seulement avoir des droits, c’est aussi avoir des devoirs envers les autres et envers l’avenir. »
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