Overblog Tous les blogs Top blogs Économie, Finance & Droit Tous les blogs Économie, Finance & Droit
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU

Publié par ERASME

Si le Général De Gaulle revenait en octobre 2025, voici ce qu’il pourrait nous dire sur la situation de la France, de l’Europe et du monde, à la lumière des événements récents :

Sur la France : « La grandeur ne se décrète pas, elle se mérite »
  • Crise politique et économique : La France traverse une période d’instabilité politique marquée par une succession de gouvernements, une Assemblée nationale fracturée en trois blocs, et une incapacité à dégager une majorité claire. Le déficit public atteint 6,1 % du PIB, et la dette dépasse 115 % du PIB, malgré des tentatives de rigueur budgétaire qui provoquent des tensions sociales et des manifestations massives. Le Général rappellerait sans doute que « la France ne peut être la France sans une économie forte et une autorité respectée ».
  • Désunion nationale : Le pays est divisé entre gauche, centre et extrême droite, avec un Rassemblement National en embuscade et un Parti socialiste qui refuse de voter le budget. De Gaulle, qui a toujours prôné l’unité nationale au-dessus des partis, dénoncerait cette « querelle des chapelles » et appellerait à un « sursaut républicain » pour éviter le chaos.
  • Défense et souveraineté : Face à la montée des tensions internationales, il soulignerait l’urgence de renforcer la défense nationale et l’indépendance industrielle, comme il l’a fait en son temps avec la force de frappe nucléaire et le plan Calcul. La France doit « rester maîtresse de son destin » et ne pas dépendre des aléas géopolitiques ou des décisions américaines.
Sur l’Europe : « L’Europe ne se fera pas d’un coup, ni dans une construction d’ensemble »
  • Défense et autonomie stratégique : L’Europe, confrontée à la menace russe et à l’imprévisibilité de l’administration Trump, tente de s’organiser en matière de défense. Les drones mystérieux au Danemark, les tensions en Ukraine, et la militarisation croissante du continent rappellent l’urgence d’une Europe puissance. De Gaulle, qui a toujours défendu une Europe des nations et non une Europe fédérale, insisterait sur la nécessité d’une « Europe de la défense », indépendante des États-Unis, mais aussi sur le respect des souverainetés nationales.
  • Instabilité et divisions : Les élections en Allemagne, en Géorgie, en République tchèque, et les crises en Syrie montrent une Europe tiraillée entre ses valeurs démocratiques et les tentations autoritaires ou pro-russes. Il mettra en garde contre les « illusions » d’une Europe unie sans leadership clair, et rappellerait que « les traités ne suffisent pas, il faut une volonté politique ».
  • Crise migratoire et sociale : Les manifestations pro-palestiniennes, les tensions en Géorgie, et les crises en Méditerranée soulignent les fractures sociales et identitaires. De Gaulle, qui a toujours lié grandeur et cohésion sociale, appellerait à une politique migratoire ferme mais humaine, et à une « Europe qui protège » ses citoyens avant tout.
Sur le Monde : « La paix ne se maintient que par l’équilibre et la fermeté »
  • Guerre en Ukraine et au Proche-Orient : Le conflit ukrainien s’enlise, et la guerre à Gaza, malgré les plans de Trump, reste un foyer d’instabilité. De Gaulle, qui a toujours prôné le réalisme en politique étrangère, dénoncerait les « aventurismes » et les « solutions imposées ». Il rappellerait que la paix ne peut être durable sans un équilibre des forces et le respect du droit international, tout en critiquant l’unilatéralisme américain et les hésitations européennes.
  • Montée des nationalismes et des tensions commerciales : Le retour de Trump, les sanctions contre l’Iran, les guerres commerciales, et les crises en Asie (Philippines, Chine) dessinent un monde plus dangereux et fragmenté. Le Général, qui a toujours défendu une politique étrangère indépendante, mettra en garde contre les « blocs » et les « vassalisations », et appellerait la France à jouer un rôle de médiation, comme elle l’a fait pendant la Guerre froide.
  • Crise climatique et énergétique : Les alertes sur l’Antarctique, les pénuries, et les transitions énergétiques chaotiques rappellent que « le progrès ne vaut que s’il sert l’homme ». De Gaulle, visionnaire sur les enjeux industriels et scientifiques, insisterait sur la nécessité d’investir massivement dans la recherche et les technologies vertes, sans sacrifier la compétitivité française.
Son message final : « La France doit être un phare, pas un suiveur »

En conclusion, le Général nous exhorterait à :

  • Retrouver l’unité nationale autour de projets communs (défense, industrie, éducation).
  • Affirmer une Europe puissance, indépendante mais réaliste, capable de parler d’égale à égale avec les États-Unis, la Chine et la Russie.
  • Défendre une vision humaniste de la mondialisation, où la France joue un rôle de médiation et de stabilité, sans renoncer à ses valeurs.
  • Investir dans l’avenir : science, technologie, et jeunesse, pour éviter le déclin et préparer les défis du XXIe siècle.

« La France n’est vraiment elle-même qu’au premier rang. » — Et en octobre 2025, ce premier rang se mérite plus que jamais.

Le Général De Gaulle, avec son sens aigu de l’histoire et de la géopolitique, observerait l’axe franco-allemand en octobre 2025 avec un mélange de lucidité et d’inquiétude.

Voici ce qu’il en dirait probablement, à la lumière des dernières évolutions :

« Le couple franco-allemand : toujours indispensable, mais en crise d’identité »
1. Un partenariat historique, mais fragilisé
  • Héritage et symboles : Le traité de l’Élysée (1963) et celui d’Aix-la-Chapelle (2019) restent les piliers de la réconciliation et de la coopération entre les deux pays. En 2025, les célébrations du 62e anniversaire du traité de l’Élysée et du 6e anniversaire d’Aix-la-Chapelle ont rappelé l’importance de ce lien, mais aussi ses limites. De Gaulle, qui a lui-même scellé cette réconciliation avec Adenauer, soulignerait que « les traités ne suffisent pas : il faut une volonté politique commune et une vision partagée ».
  • Changements politiques : L’arrivée de Friedrich Merz à la chancellerie allemande en 2025, après la défaite de la coalition « feu tricolore », a marqué un tournant. Merz, héritier de la tradition pro-européenne de la CDU, affiche une volonté de dialogue avec la France, mais il reste prudent face à l’instabilité politique française et aux divergences économiques. De Gaulle rappellerait que « les dirigeants passent, mais les intérêts nationaux restent » — et que la France doit être un partenaire fiable, pas un facteur d’incertitude.
2. Désaccords économiques et industriels : « L’Europe se fait attendre »
  • Énergie et souveraineté : La France et l’Allemagne peinent à harmoniser leurs politiques énergétiques. Paris pousse pour le nucléaire et une relance industrielle européenne, tandis que Berlin, malgré ses besoins, hésite à s’engager pleinement dans le nucléaire français. Les deux pays ont lancé des initiatives communes (comme le « label Finance Europe » pour orienter l’épargne vers les entreprises européennes), mais les résultats concrets se font attendre.
  • Compétitivité et dette : Les divergences sur la gestion de la dette, la transition écologique et la politique commerciale freinent l’action commune. La France veut une Europe plus interventionniste, l’Allemagne reste attachée à la rigueur budgétaire. De Gaulle, qui a toujours défendu une Europe « puissance » et non une Europe « comptable », dénoncerait cette « paralysie par l’analyse » et appellerait à un « sursaut industriel et stratégique ».
3. Géopolitique : « L’Europe a besoin d’un moteur, pas de deux freins »
  • Face à la guerre en Ukraine : La France et l’Allemagne ont du mal à parler d’une seule voix. Paris pousse pour un soutien fort à Kiev et une autonomie stratégique européenne, tandis que Berlin, dépendant du gaz russe et craintif des représailles, tergiverse. De Gaulle, qui a toujours prôné une Europe indépendante des blocs, critiquerait cette « absence de leadership commun » et rappellerait que « l’Europe ne se fera pas sans une entente franco-allemande, mais celle-ci ne vaut que si elle sert un projet clair ».
  • Face aux États-Unis et à la Chine : Les deux pays sont divisés sur la réponse à apporter à la politique agressive de Trump (tarifs douaniers, désengagement de l’OTAN) et à la montée en puissance de la Chine. L’Allemagne, très dépendante des exportations vers la Chine et les États-Unis, freine les initiatives françaises pour une Europe plus autonome. De Gaulle, qui a toujours mis en garde contre la « vassalisation », exhorterait à une « Europe puissance », capable de résister aux pressions extérieures.
4. L’avenir : « Une troisième phase à écrire, mais avec quels moyens ? »
  • Opportunités : Le Conseil des ministres franco-allemand de 2025 a relancé des chantiers concrets (transition énergétique, défense, numérique), et Merz comme Macron affichent une volonté de coopération. Les sommets sociaux et les groupes d’experts montrent que le dialogue technique et politique se poursuit.
  • Risques : La crise politique française, les élections allemandes de 2025, et les divergences persistantes sur l’Europe budgétaire, fiscale et militaire pourraient paralyser le couple. De Gaulle, pragmatique, rappellerait que « les crises sont des opportunités déguisées », mais qu’il faut « des hommes d’État, pas des gestionnaires » pour les saisir.
Conclusion gaullienne : « La France doit prendre ses responsabilités »

« L’axe franco-allemand reste le cœur battant de l’Europe, mais aujourd’hui, il bat la chamade. La France ne peut se contenter d’attendre que l’Allemagne suive : elle doit proposer, convaincre, et parfois forcer le destin. L’Europe ne se construira pas sans nous, mais elle ne se construira pas non plus si nous restons divisés. Il faut une France forte, une Allemagne engagée, et une vision commune — sinon, d’autres décideront à notre place. »

Voici ce que le Général De Gaulle, avec son regard lucide et son style sans concession, dirait probablement en octobre 2025 sur la Russie, les États-Unis, la Chine et Israël, à la lumière des événements récents :

Sur la Russie : « La Russie ne renonce jamais à son destin de grande puissance »
  • Stratégie de puissance et rapport à l’Occident : La Russie de Poutine, malgré les sanctions et l’isolement, continue de jouer un rôle central dans la géopolitique mondiale. Elle a su se rapprocher de la Chine pour contourner les pressions occidentales, tout en maintenant une relation ambiguë avec les États-Unis. Le sommet d’Anchorage en 2025 entre Trump et Poutine a marqué un tournant : les États-Unis semblent prêts à négocier une sortie de crise en Ukraine, mais sans renoncer à leurs intérêts stratégiques. La Russie, elle, cherche à diviser l’Europe et l’Amérique, en ciblant désormais « l’Europe collective » plutôt que « l’Occident collectif ».
  • Alliance avec la Chine : Moscou et Pékin renforcent leur partenariat économique, énergétique et militaire, visant à réduire leur dépendance au dollar et à l’Occident. Cette alliance, bien que pragmatique et non exempte de rivalités, permet à la Russie de résister aux sanctions et de maintenir son influence en Asie centrale et au Moyen-Orient.
  • Guerre en Ukraine : La Russie ne lâchera pas l’Ukraine, qu’elle considère comme une zone d’influence vitale. Le Kremlin mise sur la lassitude occidentale et les divisions européennes pour imposer une solution à son avantage. De Gaulle rappellerait que « la Russie ne recule que si elle est confrontée à une unité et une fermeté sans faille » — ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Sur les États-Unis : « L’Amérique d’abord, mais à quel prix ? »
  • Doctrine « America First » : Sous Trump, les États-Unis poursuivent une politique étrangère unilatérale, remettant en cause les alliances traditionnelles (OTAN, UE) et privilégiant les accords bilatéraux. L’administration Trump II est marquée par un mélange de populisme, de conservatisme radical et de pragmatisme brutal. Elle cherche à réduire l’engagement américain à l’étranger, sauf là où les intérêts directs sont en jeu (Chine, Moyen-Orient).
  • Désengagement et imprévisibilité : Les États-Unis se retirent de plusieurs traités (climat, droits de l’homme) et menacent de laisser leurs alliés européens et asiatiques assumer seuls leur défense. Trump joue la carte du « deal » et de la pression maximale, comme avec son plan pour Gaza ou ses négociations avec la Russie. De Gaulle, qui a toujours critiqué la « tutelle américaine », dénoncerait cette politique comme « dangereuse pour l’équilibre du monde » et « égoïste à court terme ».
  • Conflit avec la Chine : Washington considère Pékin comme son principal rival stratégique, avec une focalisation sur l’Indo-Pacifique et une volonté de contenir l’influence chinoise. Les tensions commerciales et technologiques (semi-conducteurs, 5G) s’intensifient, mais les États-Unis peinent à rallier leurs alliés à une stratégie cohérente.
Sur la Chine : « L’empire du milieu joue sur tous les tableaux »
  • Montée en puissance et rivalité avec les États-Unis : La Chine, sous Xi Jinping, poursuit son ascension économique, militaire et technologique. Elle cherche à remplacer les États-Unis comme première puissance mondiale, tout en évitant un conflit direct. Pékin mise sur le « Sud global » (BRICS, Afrique, Moyen-Orient) pour contourner l’influence occidentale et promouvoir un ordre multipolaire.
  • Partenariat avec la Russie : La Chine et la Russie collaborent pour affaiblir l’hégémonie américaine, notamment via des échanges énergétiques et financiers hors dollar. Cependant, cette alliance reste fragile, car Pékin et Moscou ont des intérêts divergents en Asie centrale et en Arctique.
  • Stratégie en Europe : La Chine tente de diviser l’UE en ciblant certains pays (Hongrie, Serbie) et en jouant sur les tensions transatlantiques. Elle propose des investissements massifs, mais sous conditions politiques, ce que De Gaulle qualifierait de « néo-colonialisme économique ».
Sur Israël : « Un État en guerre permanente, entre survie et excès »
  • Guerre avec le Hamas et l’Iran : Israël, soutenu sans réserve par les États-Unis, mène une guerre sans merci contre le Hamas à Gaza et affronte l’Iran sur plusieurs fronts (Syrie, Liban, Yémen). Les frappes israéliennes contre l’Iran en 2025, soutenues par Washington, ont failli déclencher une guerre régionale. De Gaulle, qui a toujours prôné la modération, critiquerait cette « logique de l’escalade », dangereuse pour la stabilité du Moyen-Orient.
  • Relation avec les États-Unis : Le lien entre Israël et les États-Unis reste « indéfectible », mais des tensions apparaissent, notamment sur la gestion du conflit avec l’Iran et les droits des Palestiniens. Trump, malgré son soutien affiché, impose parfois ses vues (plan pour Gaza), ce qui irrite Netanyahu.
  • Isolation diplomatique : Israël est de plus en plus isolé sur la scène internationale, en raison de sa politique à Gaza et de son refus de négocier une solution à deux États. De Gaulle, qui a toujours défendu une approche équilibrée, rappellerait que « la sécurité d’Israël ne peut reposer que sur la justice et la paix, pas sur la force seule ».
Synthèse gaullienne : « Le monde en 2025, entre chaos et opportunités »
  • Un monde multipolaire et instable : Les quatre puissances (Russie, États-Unis, Chine, Israël) redessinent les équilibres, mais sans vision commune. La Russie et la Chine veulent un nouvel ordre, les États-Unis défendent leur hégémonie, et Israël agit en solitaire.
  • L’Europe, absente ou divisée : L’UE, tiraillée entre Washington et Pékin, peine à s’affirmer comme une puissance autonome. De Gaulle appellerait à une « Europe de la défense et de l’indépendance », capable de parler d’égale à égale avec les grandes puissances.
  • Le risque d’un conflit généralisé : Les tensions en Ukraine, au Moyen-Orient et en Asie pourraient dégénérer si aucune régulation n’est trouvée. Le Général rappellerait que « la paix ne se maintient que par l’équilibre des forces et le respect mutuel ».

En conclusion, De Gaulle nous dirait probablement : « La France et l’Europe doivent cesser d’être des spectateurs ou des vassaux. Elles doivent retrouver leur voix, leur unité et leur volonté de puissance, pour peser dans ce monde dangereux. Sinon, elles seront balayées par l’histoire. »

Source : Mistral AI / Le Chat

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article