Ce blog est destiné à stimuler l'intérêt du lecteur pour des questions de société auxquelles tout citoyen doit être en mesure d'apporter des réponses, individuelles ou collectives, en conscience et en responsabilité !
17 Juin 2009
La 9ème session du Conseil d'association UE-Israël, qui s'est tenu lundi 15 juin 2009 à Luxembourg, a mis, pour la
première fois, face à face les ministres des Affaires étrangères des 27 et leur nouveau collègue israélient, Avigdor Lieberman, connu pour sa vision future de la situation eu Proche-Orient
contraire aux principes défendus par l'UE comme par la communauté internationale. Il semble cependant établi que la conduite de la politique étrangère relève directement du Premier ministre
Benjamin Netanyahou, qui a déjà pris des engagements envers le président américain Barack Obama. Javier Solana. Le Haut Représentant européen pour la politique étrangère, a entrepris, lors d'une
tournée dans la région, entamée le 10 juin et qui s'est terminée dimanche 14 juin, de sonder les intentions israéliennes après les délicates négociations diplomatiques engagées par
Washington, et dont il a tiré les premières conclusions dans un discours prononcé à cette même date du 14 juin. L'attente d'annonces nouvelles que l'UE espérait " encourageantes " a
amené les 27 Etats membres à ne pas finaliser de position commune à faire valoir lors de la sesssion du Conseil d'association.
En toile de fond, la question sensible de l' " upgrading " des relations euro-israéliennes que plusiers Etats membres envisagent sans y mettre de
conditions, notamment celle d'enregistrer des progrès dans la voie d'un règlement de paix négocié au Proche-Orient. D'autres, on cite surtout la Belgique, ont tenu à ce qu'un lien direct soit
établi entre les progrès vers la paix et le réhaussement de la coopération avec Israël. Cette exigence figure dans le texte qui a été remis aux ministres lundi 15 juin avant leur rencontre avec
les Israéliens. " L'UE demeure attachée au rehaussement de ses relations bilatérales avec Israël mais seulement dans un contexte qui sera marqué par une relance du processus " de paix.
Mention est faite explicitement du devoir d'accepter la solution à deux Etats ainsi que la fin de la politique d'expansion des colonies de peuplement, et de la facilitation des accès à
Gaza.
Pour le reste, le Conseil d'association a fait le point sur une coopération jugée riche et prometteuse, a préparé le renouvellement du plan d'action et a
poursuivi les discussions en cours sur divers sujets techniques (agriculture, services, droit d'établissement, etc.).