Et pendant que l'on débat et débat encore de la construction institutionnelle de l'UpM, la BEI oeuvre au financement de la modernisation des écoles au Maroc !
La BEI s'est engagée à prêter 200 millions d'Euros au Maroc pour l'aider à financer un ambitieux programme de
modernisation d'écoles en vue d'améliorer l'accès à l'éducation pour les enfants de 6 à 15 ans.
Le contrat de prêt a été signé le 7 juillet 2009 par Philippe de Fontaine Vive, vice-président de la BEI, et Salaheddine Mezouar, ministre marocain de l'Economie et des Finances, en marge d'une
réunion de la réunion des ministres de l'Economie et des Finances euroméditerranéens qui s'est tenue le même jour à Bruxelles pour examiner les activités de la Facilité euro-méditerranéenne
d'investissement et de partenariat (FEMIP) dont la BEI assure la gestion.
Le coût total du programme scolaire quadriennal (2009 - 2012) est estimé à 3,1 milliards d'Euros, somme dont le Maràc prévoit de financer l'essentiel (2,6 milliards d'Euros). Le prêt de la BEI
couvrira environ 40 % des besoins de financement externe. La Commission européenne (dont le prochain délégué permanent à Rabat n'est autre que Eneke Landaburu, l'ancien directeur
général des politiques régionales puis des relations extérieures de la Commission), l'Agence française de développement - AFD - et la Banque africaine de développement - BAD - cofinanceront
également ce programme qui a plusieurs objectifs :
- surmonter les barrières matérielles de l'enseignement obligatoire pour les enfants de 6 à 15 ans par la construction de plus de 2500 classes, principalement dans les campagnes ;
- augmenter la disponibilité de places préscolaires pour les enfants de 4 à 5 ans ;
- construire plus de 300 nouveaux lycées ;
- améliorer la formation des enseignants.
Il bénéficiera également d'une aide non remboursable de 15 millions d'Euros sur les ressources de la Facilité d'Investissement du Voisinage (FIV) mis en place dans le cadre de la politique de
voisinage de l'Union européenne.