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Publié par De La Boisserie

La France est pleinement satisfaite des discussions qui se sont déroulées les 8 et 9 mars 2010.


La présence de plus de soixante pays, majoritairement représentés au niveau ministériel, et de plus d’un millier de participants à haut niveau pendant les deux jours de conférence illustrent la pertinence de l’initiative.


Les participants ont ainsi unanimement noté l’importance de cet évènement dans le calendrier international (avec en ligne de mire la Conférence d’examen du TNP, en mai prochain, à New-York) et profité de cette occasion pour nouer de nombreux contacts avec les organismes publics et les industriels français.


Par l’organisation de cette conférence, la France a donc répondu à une attente réelle : celle d’un dialogue approfondi sur les enjeux liés au développement du nucléaire civil entre des Etats détenteurs de technologies et les Etats souhaitant accéder à cette source d’énergie.


Il appartient à chaque Etat de décider souverainement d’introduire ou non le nucléaire dans son mix énergétique. La conférence des 8 et 9 mars a, à cet égard, illustré une réalité : celle de la demande croissante de nucléaire dans le monde. Cette réalité devrait être mieux prise en compte par tous les Etats même ceux qui sont opposés au nucléaire pour eux-mêmes. Un consensus international est possible : celui que promeut la France à travers son engagement en faveur du développement responsable du nucléaire civil (c’est-à-dire, dans les meilleures conditions de sûreté, de sécurité, de non-prolifération et de respect de l’environnement).


Le discours du Président de la République en ouverture de la conférence a permis de rappeler l’importance des besoins énergétiques mondiaux afin de soutenir le défi du développement économique, en tenant les engagements internationaux face aux risques du réchauffement climatique.


Le Président de la République a réitéré la disposition de la France à faire bénéficier de son expérience les pays respectant pleinement leurs engagements internationaux, en particulier en matière de non-prolifération, qui souhaitent accéder au nucléaire civil.


Se jouant des approches caricaturales présentant des Etats fournisseurs arcboutés sur leurs privilèges technologiques face à des Etats revendiquant un droit aux technologies nucléaires, le Président de la République a plaidé en faveur de coopérations bilatérales et multilatérales passant par des engagements renforcés de part et d’autre.


Ce discours a permis d’annoncer plusieurs initiatives qui seront promues par la France dans des domaines identifiés comme prioritaires par les Etats primo-accédants : financement (à l’intention notamment des institutions financières internationales et dans le domaine des crédits carbone) et de la formation. Sur ce dernier point, la création d’un institut international de formation nucléaire a été annoncée.


Le discours du Président de la République est accessible en version anglaise, arabe et espagnole sur le site Internet de l’Elysée ainsi que, en version française et en version arabe sur ce blog ( Allocution du président Nicolas Sarkozy lors de l'ouverture de la Conférence internationale sur l'accès au nucléaire civil (OCDE - Paris - 8 mars 2010) ; Allocution du président Nicolas Sarkozy lors de l'ouverture de la conférence internationale sur l'accès au nucléaire civil (version arabe) ).

Source : service de presse du gouvernement

Voir également le discours de clôture prononcé par le Premier ministre, François Fillon. Discours de clôture Fillon Discours de clôture Fillon ainsi que le discours prononcé par le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso (Discours de José Manuel Barroso sur le thème "Energie nucléaire civile : une question fondamentale pour la communauté internationale". (OCDE - 8 mars 2010) ).





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