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Publié par ERASME

Les budgets dévolus à l'immigration des juifs de la diaspora pourraient disparaître.

À l'origine, lors de sa création en 1929, elle s'appelait Agence juive pour la Palestine, avant de devenir, après la proclamation de l'Indépendance en 1948, l'Agence juive pour Israël, avec pour mission principale d'encourager et d'aider les juifs à s'installer en Terre promise. En 2012, cet organisme semi-gouvernemental va subir une profonde transformation. Révolution ? Réforme ? Ou plus prosaïquement encore, adaptation à une réalité financière catastrophique ? En tout cas, l'ensemble des budgets allant à l'immigration des juifs de la diaspora - centres d'absorption et d'apprentissage de l'hébreu, bourses d'étude... - pourraient être réduits à leur plus simple expression, voire disparaître.

Dès sa nomination comme "patron" de l'Agence juive, il y a un an et demi, le célèbre dissident, Nathan Sharansky, avait annoncé la couleur. Il voulait changer les priorités en s'attelant au renforcement de l'identité juive dans la diaspora. Un véritable "Big Bang" dans le ciel de cette fameuse institution. Selon la presse israélienne, les responsables de l'Agence juive ont mis au point un plan qui, entre autres, supprimerait le financement d'ici la fin de l'année universitaire, en juillet prochain, des bourses accordées à plus de 6 000 étudiants juifs venus de l'étranger. Les ayant droit auraient alors un seul choix : financer eux-mêmes leurs études ou bien les interrompre.

Également annoncées, la fermeture de plusieurs centres d'intégration et d'apprentissage de l'Hébreu ainsi que l'annulation des subventions allouées aux grandes organisations d'immigrants comme l'Association des originaires d'Amérique du Nord. Des points d'ancrage et parfois même des bouées de sauvetage pour des juifs qui ont tout quitté en diaspora pour rejoindre le "pays de leurs ancêtres" et que la réalité israélienne, sans parler de la langue, déstabilise quelque peu.

 

... lire la suite sur Le Point.

 
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