Elections européennes : vouloir une Union politique exige de clarifier le projet politique et de s'opposer au statu quo qui privilégie les objectifs et intérêts nationaux des moins disants
Comme l'écrit si justement le professeur Jean Louis Quermonne dans son ouvrage intitulé "Vers une fédération d'Etats-nations" (http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=SCPO_QUERM_2008_01_0211) : "Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les représentants des mouvements d’opinion qui se réunirent en congrès à La Haye aux côtés d’hommes politiques, sous la présidence de Winston Churchill, étaient pour la plupart d’opinion fédéraliste. Et ils se recommandaient d’intellectuels proches de la résistance au nazisme, tels que Denis de Rougemont, Alexandre Marc et Altiero Spinelli ..."
Pour autant, comme le souligne le professeur Quermonne dans son ouvrage, cet engagement des 'Pères fondateurs' en faveur d'une construction fédérale de ce qui est finalement devenue l'Union européenne s'inscrivait dans un projet économique et stratégique appelant à la constitution d'un tryptique "occidental" englobant, les Etats-Unis d'Amérique, le Commonwealth et des Etats-Unis d'Europe ! (voir également à cet égard Chronologie de la construction européenne de 1945 à 2006 )
Et c'est bien là que se situe le véritable enjeu géo-politico-stratégique en même temps que démocratique du projet européen !
Alors que l'on assiste à une euro-atlantisation accrue des processus de décision de l'Union européenne, aucun parti politique appartenant aux principaux groupes politiques du Parlement européen, à l'exception de quelques rares élus isolés (cf. par exemple ) n'appellent à un vaste débat démocratique sur cette orientation qui soulève de nombreuses questions (voir en particulier une fois encore le professeur Quermonne dans Les trois principaux défis qui se présentent à l'Union européenne pour qu'elle devienne une authentique Union politique, selon Jean-Louis Quermonne ; Pervenche Berès : le Partenariat transatlantique est une machine de guerre contre le modèle social européen (Euractiv.fr)) ainsi que "Marché intérieur transatlantique"- CCE Internationa décembre 2013 - le dangereux mirage du "transatlantisme" commercial, par Pierre Defraigne)
Il est temps de sortir de la politique européenne de la période au cours de laquelle la Communauté européenne, à la suite de l'Organisation européenne de coopération économique (OECE), poursuivait les objectifs du plan Marshall !
La mise en oeuvre de ce plan est terminée ! Le mur de Berlin est tombé, entrainant avec lui le Pacte de Varsovie et l'URSS, puis la réunification de l'Allemagne ! La globalisation financière et la technologisation de l'économie et de la culture ont pris le pas sur la régulation publique des Etats ! Le monde fait face à des défis globaux sans commune mesure avec ceux du passé, mis à part les guerres mondiales du XXème siècle !
On ne peut pas en même temps affirmer que l'on veut approfondir l'Union politique et appeler à élire des représentants de partis politiques qui s'accommodent et s'accommoderont encore longtemps d'un statu quo qui privilégie l'entretien des ambiguités 'non constructives ' quant aux objectifs géopolitiques et géostratégiques du projet politique européen en même temps qu'il favorise avant tout la réalisation des objectifs et intérêts nationaux des moins disants et autres eurosceptiques qui veulent remettre en cause l'objectif d'une union sans cesse plus étroite, ou, a contrario, qui agissent pour que l'approfondissement politique européen ne se fasse pas dans le sens d'une plus grande recherche d'émancipation par rapport aux Etats-Unis (cf. à cet égard ; Union politique : la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen développe une vision qui mérite d'en débattre démocratiquement ! notamment ainsi que 06JAN12 SUSTAINING US GLOBAL LEADERSHIP. PRIORITIES FOR 21S) !
Il existe des projets géo-politico-stratégiques alternatifs qui tiennent mieux compte de la réalité des enjeux (objectifs, intérêts, visions) et des comportements stratégiques des partenaires de l'Union européenne dans un monde exposé à des défis globaux dont le traitement ne peut se faire au détriment du pole continental européen !
Les partis politiques qui présenteront des listes lors des prochaines élections européens de mai 2014 doivent absolument clarifier leur position à cet égard, autrement que par des formules attrape-tout !
Tout le monde convoque 'le projet politique européen' sans jamais en donner les véritables enjeux et objectifs ! Quelle promesse démocratique est-il censé porter ? La pauvreté, le chômage, la désespérance, l'enrichissement des plus riches, l'injustice sociale, l'insécurité alimentaire et sanitaire,, une démocratie factice, des valeurs et des principes que l'on piétine impunément ? Ou un projet progressiste qui conjuge une démocratie véritable où les citoyens sont acteurs autant que les institutions, un libéralisme éclairé, une vision partagée d'un progrès pour tous et une justice équitable !
Avant même de débattre de celui-ci, les institutions européennes poursuivent leur fuite en avant dans un élargissement dont on ne voit pas les limites et dans l'établissement de partenariats des plus structurants sans avoir pris soin de définir et de se donner les moyens de réaliser, de promouvoir et de sauvegarder ses objectifs et intérêts les plus essentiels (notamment stratégiques) !
Autiste ! Sourde ! Aveugle ! Irréfléchie ! Aliénée ! Abandonnée à des objectifs et intérêts étrangers à tout projet politique durable et partageable à la fois par la majorité de ses propres citoyens et par celle de ses grands partenaires internationaux (cf. Retour sur images : Transatlantisme et principe de réalité, par André Dumoulin (La Libre Belgique - 2003) )!
Autant de qualificatifs qui peuvent être utilisés à loisir s'agissant de la posture diplomatique et stratégique actuelle d'une Union européenne qui, alors que son impuissance a été manifestement organisée autant par les capitales de ses Etats membres que par des protagonistes internes à ses propres institutions en capacité de lui faire dire et faire tout et son contraire, provoque, joue avec le feu, se comporte en enfant gâté insolent, donne des leçons sans se les appliquer à elle-même !
Et ce alors même que, bien que n'ayant toutours pas défini - de manière consensuelle tout au moins - ni ses véritables objectifs stratégiques (cf. De l'épineuse question des objectifs stratégiques de l'Union européenne), ni ses propres intérêts stratégiques (cf. Existe-t-il un intérêt stratégique européen ?), ni même ce que devraient être ses propres limites géostratégiques à terme, elle poursuit sa fuite en avant dans des accords de partenariat, des stratégies d'élargissement et de voisinage des plus fantasques !
Bien sûr, comme en toute chose, il ne s'agit pas de jeter une opprobre froide :
- ni sur les politiques internes de l'Union bien que l'absence d'anticipation et de filets de protection contre les crises systémiques que nous venons de traverser laisse à penser qu'aucune véritable analyse stratégique n'avait été entrprise dans les registres si stratégiques de l'économie et de la finance,
- ni sur ses politiques externes, lesquelles ne sont pas à jeter systématiquement dans les poubelles dramatiques de l'Histoire !
Certains textes donnent parfois l'impression qu'il se passe ou pourrait parfois se passer des choses importantes dans ce champ crucial de la vie quotidienne des institutions européennes (cf. par exemple, récemment Council conclusions on Common Security (Brussels, 25 November 2013 ) ou encore les articles de la rubrique de ce blog intitulée : Regards sur la gestion de la crise par l'UE )
Son rôle central dans la gestion du dossier iranien suffit à témoigner de son efficacité sur l'échiquier international lorsque non seulement la volonté politique est réellement présente et partagée par les diplomaties nationales européennes, et que, simultanément, aucun intérêt et/ou objectif national vient en opposition avec les intérêts et objectifs poursuivis par l'Union !
Mais enfin, lorsque l'on s'aventure à émettre des positions aussi catégoriques et à l'égard des grandes puissances (cf. notamment Les idées de Catherine Ashton sur les ‘partenariats stratégiques’ avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis - première partie - ainsi que Les idées de Catherine Ashton sur les ‘partenariats stratégiques’ avec la Chine, la Russie et les Etats-Unis - seconde partie -), à l'égard du Proche Orient (cf. notamment Pour dépasser la situation actuelle au Proche Orient, il faut d'abord cesser les hypocrisies et de soutenir les fausses bonnes solutions, et tirer les véritables leçons ! - nouvelle édition ) ou de la Turquie (cf. Le long chemin de l'adhésion turque à l'Union européenne, par Hélène Sallon (Le Monde)),
lorsque l'on poursuit le développement d'un partenariat oriental sans y associer les acteurs stratégiques régionaux les plus concernés (cf. Joint Declaration of the Eastern Partnership Summit (Vilnius, 28-29 November 2013) ; L’UE ne doit-elle pas revoir sa stratégie à l’Est ? ; UE/Partenariat oriental : Vilnius: un "partenariat" ambigu ? ainsi que A Bruxelles, Poutine dénonce une « ingérence » des Européens, par Jean-Pierre Stroobants (Le Monde)),
lorsque l'on poursuit aveuglément une stratégie d'élargissement dont personne ne perçoit plus le sens (cf. Attention ! Ceci N'EST PAS une "stratégie d'élargissement" ), une stratégie qui s'est progressivement affranchie de règles prudentielles permettant de tirer les candidats vers le haut plutôt que d'affaiblir l'édifice commun (cf. à cet égard Retour sur image : de la conditionnalité dans la mise au point d'une stratégie cohérente de l'UE applicable aux relations avec les pays de l'Europe du Sud-Est (1999) ) et qui coûte très cher au contribuable européen dans une période où les Etats, comme l'Union, cherche de nouvelles ressources publiques pour financer leurs politiques publiques les plus essentielles (11,4 milliards d'euros ont été accordés aux Balkans de l'Ouest lors de la période 2007-2013),
lorsque l'on engage, dans la précipitation la plus irresponsable eu égard à l'état actuel du regard porté par ses propres citoyens sur les responsabilités respectives à l'égard de ce qu'est devenue cette Union sur les registres économiques et sociaux, des négociations commerciales aussi stratégiques (avec les Etats-Unis, le Canada, la Corée du Sud, .... ou encore sur le commerce des services : Les négociations plurilatérales sur un nouvel accord international sur le commerce des services aborderont des sujets des plus sensibles bien que personne n'en parle !),
lorsque l'on ne loupe jamais une occasion pour ne pas doter l'Union des instruments de puissance et d'influence qui sont indispensables à un plein excercice de ses propres responsabilités stratégiques, notamment dans les domaines de la sécurité internationale et des divers champs où opére la globalisation (stratégique, économique, financière, culturelle, sociale, etc.)- comme celles de ses Etats membres -,
lorsque l'on accepte aussi ouvertement de se faire espionner par ses propres amis et alliés, malgré des accords qui ne produisent pas d'effets significatifs (cf. L'UE hausse le ton face aux États-Unis sur la protection des données (Euractiv.fr) ; FAQ sur la sphère de sécurité ; 13 recommandations adressées aux États-Unis sur la sphère de sécurité)
comment peut-on imaginer un seul instant que l'on constitue une entité politique sérieuse ?
Au point que l'Europe ne progresse plus qu'à reculons (cf. 2014 : L'Union à reculons (Dossier réalisé par les jeunes étudiants journalistes européens du CUEJ)) et que la défiance des peuples ne cessent de croître un peu partout en Europe, y compris au sein des nations fondatrices (cf. La défiance à l'égard de l'Union européenne bat des records en France, par Aline Robert (Euractiv.fr) )
Vous qui êtes en charge de ces dossiers, à quelque niveau que vous vous situiez :
Sur quoi appuyez-vous vos déclarations, vos agendas, vos décisions et vos actions lorsque vous entrainez l'Union, et donc, avec elle, ses Etats membres, ses agents économiques et sociaux et ses citoyens, dans la tourmente de l'Histoire de manière aussi aventureuse et improbable ?
Etes-vous encore habités, si vous l'avez été un jour, par le souci permanent de servir la raison d'Union, sans faille, en conscience et en responsabilité ?
Etes vous conscients - et si tel est le cas, agissez-vous en prenant en compte le fait - que l'absence de véritable contrôle politique et démocratique de votre action accroît encore davantage vos responsabilités devant l'Histoire ?
Etes vous disposés à faire enfin la démonstration que vous ne cherchez à créer délibérément les conditions d'un assassinat en règle de ce beau projet sans précédent dans l'Histoire que constitue encore le projet politique européen !
Les évolutions sensibles que l'on observe aujourd'hui en matière d'information publique dans le domaine de la politique extérieure comme les consultations publiques nombreuses proposées par les institutions de l'Union constituent des signes positifs importants qu'il est des plus indispensable de poursuivre et de développer !
Mais attention à ne pas décevoir les citoyens européens en masquant derrrière cette politique de communication des stratégies et des actes qui ne rencontreraient pas une large adhésion d'ensemble !
Une veille citoyenne européenne est à l'oeuvre ! Elle ne se contentera pas de déplorer les écarts, erreurs et fautes éventuelles si tel devait être le cas ....
Le Traité n'est plus inscrit dans le marbre, si tant est qu'un traité quelqu'il l'ait été un jour, comme on l'a trop souvent pensé dans les milieux bruxellois et fédéralistes ... conservateurs !
L'heure est suffisamment grave pour que cesse ce jeu dangereux !
L'Union doit changer ! Elle a montré ses limites en même temps que ses potentialités ! L'heure n'est plus à la tergiversation : il faut trancher en en modifiant non seulement le traité et les institutions, mais le projet lui-même !
Donnons aux citoyens la possibilité de choisir leurs représentants en connaissance de cause !
Et restituons à l'action politique ses lettres de noblesse ! (cf. A la recherche d'une pensée et d'une action politiques à la hauteur des défis globaux ! (Nouvelle édition) )
Il y va de l'avenir non seulement du projet politique européen mais de la démocratie en Europe !
Parmi les références auxquelles le lecteur pourra faire appel pour consolider sa connaissance de la construction européenne, Regards-citoyens.com recommande très fortement à ses lecteurs intéressés par la place de Charles de Gaulle et de Jean Monnet dans ce long processus la lecture de ce mémoire passionnant réalisé en 1989 par un étudiant en sciences politiques, Aloys Rigaut !
Au moment où tout le monde s'interroge sur le projet européen et son éventuelle réorientation, ils découvriront ce qui opposait comme ce qui rapprochait ces deux grandes personnalités politiques françaises à l'égard du projet de construction européenne !
En voici l'introduction :
" Il pourrait sembler quelque peu provocateur de mettre sur un pied d'égalité le général de Gaulle & Jean Monnet face à "l'Europe", tellement le culte européen du second éclipse l'oeuvre du premier, c'est-à-dire de considérer comme comparables leurs contributions respectives à la "construction européenne" ; pourtant, il n'en est rien : De Gaulle & Monnet furent, chacun à leur manière, deux grands Européens, deux visionnaires, deux "constructeurs". Il faut cependant bien entendu noter que la postérité leur a donc réservé un sort très différent, Monnet ayant été "panthéonisé" comme le "Père de l'Europe" alors qu'une image d'anti-européen colle avec obstination à la figure de De Gaulle, ce qui est historiquement éminemment dommageable étant donné le sincère "européanisme" de ce dernier. Certes, les rapports tendus entre les deux personnages accentuent encore plus la difficulté de toute tentative de rapprochement entre les deux, mais il faut, d'une part, noter que cette rivalité, qui a amené de Gaulle, un jour de colère, à surnommer Monnet "l'Inspirateur", n'excluait ni un respect mutuel ni des moments de coopération, et d'autre part, qu'elle trouvait sa source autant en une différence de caractère qu'en une différence de vision de l'Europe, fondée sur une perception différente de la force du sentiment national.
Quoi qu'il en soit, les chemins de De Gaulle et de Jean Monnet, aussi grand soit le contraste qui les éloigne, ne cessèrent de se croiser au cours de leur long chemin vers cet horizon qu'était "l'Europe" : s'étant connus à Alger, en pleine seconde guerre mondiale, et destinés à jouer un rôle primordial dans l'après-guerre, ces deux "Pères de l'Europe" avaient en effet profondément conscience de la nécessité d'élever cette Europe, "fille de la seconde guerre mondiale", tout en s'opposant sur la manière. Ce sont ces deux héritages qu'il s'agira ainsi de démêler tout en se demandant quels furent les apports respectifs de De Gaulle et de Jean Monnet face à l'édification de "l'Europe".
En liant de façon abrupte les deux hommes par la conjonction de coordination "et", avec le contraste provocateur que l'on a souligné, le sujet invite en effet clairement à une analyse comparative de leur oeuvre européenne respective, c'est-à-dire par conséquent aussi à se demander s'il faut les opposer ou au contraire montrer leur complémentarité. L'un était-il plus "européen" que l'autre ? Quelle était leur vision respective de l'Europe ? Etaient-elle contradictoires ? En outre, l'expression "face à l'Europe" implique, d'une part, l'idée d'une relative indépendance conceptuelle de l'Europe (si bien que l'on peut se demander si finalement De Gaulle et Monnet n'avaient pas un même "horizon" tout en divergeant sur la "méthode", étymologiquement le "chemin vers"), et, d'autre part, l'idée d'une certaine conscience mutuelle de la nécessité de la "construction européenne" (le chemin, justement, vers "l'Europe", l'idée européenne), comme s'il s'agissait d'un phénomène qui les dépassait amplement mais qu'ils tentaient de diriger dans le sens de leur vision anticipatrice. Ces deux "prophètes" ont ainsi donné à l'Europe en construction deux héritages bien distincts qu'il s'agira de mettre en lumière : l'Europe est-elle ainsi aujourd'hui plus la "fille" de Monnet ou de De Gaulle ? Si Monnet fut le Père & l'Inspirateur de l'Europe, de Gaulle n'en fut-il pas au moins le Tuteur ?
On le voit, il est urgent, en ces temps d'accélération de la construction européenne, de réévaluer les contributions respectives de ces "deux Français éminents" (J.-B. Duroselle). Pour cela, il s'agira tout d'abord de briser le double mythe qui les entoure (l'internationaliste apatride, l'homme des Américains, d'un côté, le général nationaliste & anti-européen, de l'autre) & de les relégitimer en tant que deux européens "visionnaires" (I), avant de montrer que, bien que prônant deux "méthodes" différentes & /donc rivales, de Gaulle & Monnet avaient finalement en vue un horizon sensiblement identique (II), et d'étudier enfin les raisons d'un si grand contraste dans le jugement historique de leur contribution respective à "l'Europe" ainsi que les enjeux de ce double héritage pour une Europe fragilisée par les évolutions internationales récentes & désormais orpheline de ses deux "prophètes" (III). "
(Voir le mémoire : http://aloys.rigaut.free.fr/pdf/dgjm.PDF)
Eclairant quand bien même, comme l'affirmat jadis John Fitzgerald Kennedy :
"Nous avons besoin d’hommes capables d’imaginer ce qui n’a jamais existé "
A bon entendeur, salut !
'Le progrès, c'est accepter de sacrifier du présent personnel pour fabriquer du futur collectif" (Etienne Klein, physicien).
« Aucun problème ne peut être résolu sans changer l’état d’esprit qui l’a engendré »
Un homme politique considère la prochaine élection ! Un homme d'état considère la prochaine génération !
(Winston Churchill)
Voir également à cet égard :
* 2014 - Amorcer la réforme de l'Union - Catalogue pour un débat
* Le Royaume-Uni veut remettre en cause l’objectif d’une « union sans cesse plus étroite »
* Les dirigeants européens pourraient-ils enfin cesser de céder à toutes les exigences d'un gouvernement britannique des plus eurosceptique ?
* L’euro, socle de la solidarité de l’Europe politique (Fondation Jean Jaurès)
* Audit sur l'impact des compétences européennes sur les objectifs et les intérêts nationaux - et européens - : la France doit imiter le gouvernement britannique mais avec d'autres objectifs !