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Publié par ERASME

Henri Guaino assistait, jeudi soir, au dîner républicain donné par Jean-Louis Borloo. L'ancien ministre radical a récemment claqué la porte du gouvernement parce qu'il n'a pas été nommé à Matignon. En s'affichant à ses côtés, le conseiller spécial du président de la République amorce une stratégie pour 2012 axée sur la défense de la République. Il s'en explique dans un entretien au Monde. Extraits.

La République est en danger ?

Depuis la fin des trente glorieuses, tout concourt insidieusement à affaiblir notre modèle républicain. Comme dans les années 1880, en 1944 ou en 1958, nous allons devoir collectivement répondre à la question de savoir si nous voulons ou non continuer avec la République et ses valeurs.

Tout le monde aujourd'hui se dit républicain !

Tant mieux mais il faut bien s'entendre sur le sens des mots. On ne peut pas dire que l'on est pour la République et témoigner de l'indulgence pour le communautarisme....

En prônant le rassemblement des Républicains, que cherchez-vous à faire oublier ? Les tensions de l'été ?

De quoi parlez-vous ? De la déchéance de nationalité ? C'est un principe qui a été introduit dans notre Droit en 1945 par le gouvernement provisoire du Général De Gaulle où siégeaient toutes les familles politiques ! En 1998, la Gauche plurielle en a réduit le champ d'application, sans revenir sur le principe !

La circulaire sur les Roms était-ce la République ?

C'était une faute. Elle a été réparée.

Et les tests ADN ?

Dans la République la filiation est juridique et non biologique. J'avais alors exprimé mon désaccord. Cette faute a été aussi réparée.

Propos recueillis par Françoise Fressoz et Arnaud Leparmentier


Lire l'intégralité de l'entretien dans l'édition Abonnés du Monde.fr et dans Le Monde daté mercredi 8 décembre et disponible en kiosque à partir de ce samedi à 14 heures.


... lire la suite de l'article sur Le Monde.fr
 
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