Ce blog est destiné à stimuler l'intérêt du lecteur pour des questions de société auxquelles tout citoyen doit être en mesure d'apporter des réponses, individuelles ou collectives, en conscience et en responsabilité !
22 Août 2011
L'émissaire du Conseil national de transition (CNT) libyen à Paris a demandé lundi l'aide de la communauté internationale afin de construire une Libye démocratique après la chute annoncée de Mouammar Kadhafi.
La France a prévu la tenue dès la semaine prochaine à Paris d'un sommet du groupe de contact sur la Libye pour, selon les mots du ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, fixer la "feuille de route" de l'après-Kadhafi.
" Nous demandons à tous nos amis partout dans le monde qui ont une expérience démocratique plus avancée de nous aider à instaurer un régime démocratique ", a déclaré Mansour Saïf al Nasra, émissaire du CNT à Paris.
" Nous demandons (...) à tous nos alliés de nous aider à former une armée (...) qui travaillera pour le pays et non pas pour un homme, d'instaurer un régime de sécurité qui sera (là) pour défendre le pays, pour protéger le citoyen et non pas pour l'attaquer ", a-t-il ajouté. " La justice de la Libye libre sera (...) une justice indépendante. "
Mansour Saïf al Nasra a rappelé que le CNT avait déjà promulgué une Constitution qui prévoit " la démocratie, la liberté d'opinion, les droits de l'homme, une justice indépendante, une cour des comptes, des élections libres et transparentes ".
L'émissaire a par ailleurs déclaré que les anciens soutiens du colonel Kadhafi qui n'ont pas de " sang sur les mains " pourraient faire partie d'un futur gouvernement.
Il s'est dit confiant quant à l'issue de la crise.
" La situation est très, très bonne, il y a quelques poches de résistance, quelques éléments de l'ancien régime qui sont dispersés, quelques mercenaires que nos forces révolutionnaires sont en train de nettoyer ", a-t-il déclaré.
" Depuis hier, on a tourné la page sombre de cette dictature, la plus meurtrière dans l'Histoire et nous ouvrons une page de liberté, de démocratie et de droits de l'homme dans notre pays. "
Source : Reuters