Le Parti populaire européen (PPE) prône l'accélération du Partenariat transatlantique
Outre renforcer leurs liens économiques, l'Union européenne et les Etats-Unis doivent, aux yeux du groupe conservateur au Parlement européen, prendre le leadership international pour améliorer le fonctionnement de la gouvernance mondiale.
Emmenée par le président du groupe, le Français Joseph Daul, une délégation du PPE incluant le Grec Ioannis Kasoulides, le Suédois Gunnar Hökmark, la Roumaine Marian-Jean Marinescu, le Polonais Jan Olbrycht, le Hongrois Jozsef Szajer, la Néerlandaise Corien Wortmann-Kool et l'Allemand Christian Ehler a conclu samedi 1er septembre sa visite annuelle aux Etats-Unis, où elle a pu s'entretenir avec les présidents de la Banque mondiale et du FMI sur la situation économique mondiale et la crise. Invitée à la conférence nationale du parti républicain à Tampa (Floride), la délégation du PPE s'est intéressée aux conséquences pour l'Europe et le monde d'une victoire à l'élection présidentielle de novembre du candidat républicain Mitt Romney.
" Nous avons besoin d'utiliser le partenariat transatlantique pour changer la façon dont fonctionne la gouvernance mondiale. Les Etats-Unis et l'Europe peuvent et doivent jouer un rôle prépondérant dans la définition des principes et structures de ce nouveau multipolaire. Une action commune pour répondre aux défis actuels - insécurité économique (cf. à cet égard ), indépendance énergétique, changement climatique, migrations et terrorisme - est indispensable. Nous devons en outre trouver les moyens d'emmener à bord le Brésil, la Chine, l'Inde, la Russie et les autres nouvelles puissances régionales. Je crois que seule une Amérique forte avec une Europe forte comme partenaire peut garantir la paix, la prospérité de ce siècle. La bonne volonté est là, maintenant il nous faut plus d'actions communes ", commente Joseph Daul.
Voir également :
* Les prochaines étapes du partenariat transatlantique
* Pour une Amérique forte ! par Olivier Dassault
* Le prix de l'inégalité, de Joseph Stiglitz
* Deuxième phase de «l'Initiative tricontinentale atlantique»