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Regards citoyens

Ce blog est destiné à stimuler l'intérêt du lecteur pour des questions de société auxquelles tout citoyen doit être en mesure d'apporter des réponses, individuelles ou collectives, en conscience et en responsabilité !

Pour Rome, la solution est humanitaire et politique, pas militaire

Pour le ministre italien des Affaires étrangères, Giulio Terzi, la crise syrienne a atteint « un tournant » tant en termes de violences que subit le peuple syrien que de risque d’instabilité pour la région. Et s’il est « urgent de mettre fin au conflit et de permettre à la Syrie de tourner la page », la solution militaire n’est pas pour lui envisagée comme il l’a expliqué dans le quotidien La Repubblica.

Deux fronts : l’humanitaire et le politique

« Deux fronts doivent être privilégiés. » Le plus urgent est « l’assistance au peuple et à l’opposition syrienne, pour les aider à résister au régime et à se préparer à la transition (…) sans toutefois intervenir militairement ». Il faut mettre « en place un plan visant à préparer l’après-Assad et garantir la stabilité économique et politique de la Syrie ». La réflexion doit concerner tous les « aspects de la sécurité, des institutions, la reconstruction économiques et les aspects humanitaires ».

Une transition semble « désormais inévitable et devra être soutenue par la communauté internationale » estime le Ministre. Les « preuves existent de la fatigue gagnant l’armée et de son recours à des milices plus seulement internes (Shabiha) mais aussi des « légions étrangères» (les 48 chiites iraniens enlevés à Damas le 4 Août incluent des Pasdaran et du personnel ex-militaire) ».

Des réunions pour préparer la transition politique, un rôle pour l’UE

Afin de réunifier l’opposition, une série de discussions politiques est planifiée à Rome en septembre. Et « dans les prochains jours »,  une réflexion informelle devrait réunir à Rome « un groupe d’alliés et de pays partenaires afin d’approfondir le rôle et les responsabilités internationales dans la Syrie de l’après-Assad ». Pour Terzi, la crise syrienne est une « priorité absolue de la politique étrangère italienne et nous devons continuer à être à la hauteur de ce défi ». Les Italiens ont décidé de mettre en place une « Task Force » sur la Syrie à l’intérieur du Ministère des Affaires étrangères. Et l’Union européenne aura « un rôle à jouer sur le front humanitaire et dans la construction des institutions démocratiques syriennes ».

 

Voir cet article sur mon blog : http://www.bruxelles2.eu/zones/moyen-orient/pour-rome-la-solution-est-humanitaire-et-politique-pas-militaire.html

 

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