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Publié par Le Bureau d'Energie-Intelligence.

 

Les élections régionales ont mis en avant le besoin de fonder puis suivre collectivement une stratégie pour affronter les défis de la crise financière, de la crise monétaire, de la crise climatique, écologique et énergétique, de la crise de la mondialisation, de la crise migratoire, géopolitique et donc identitaire.

Energie-Intelligence ne prend pas partie dans les élections régionales donc n'en commentera les résultats. Par contre, en ce qui concerne la taxe carbone, nous ne pouvons rester silencieux. Nous soutenons le principe d'une écologisation de la fiscalité. La fiscalité ne doit plus être assise uniquement sur le capital et le travail mais aussi sur les ressources rares et renouvelables ainsi que sur la consommation.

Repenser la fiscalité est donc nécessaire. Bien évidemment, le niveau de prélèvement étant très et trop élevé en France, cela doit être pensé à prélèvements diminuant, dans le cadre d'un ralentissement des dépenses notamment locales. Il ne faut par ailleurs, ni entamer les revenus disponibles des ménages ni porter atteinte à la compétitivité des acteurs économiques comme les entreprises, les agriculteurs, ou  les pêcheurs. En parallèle, aucun angélisme, ne doit nous faire oublier que des pays de la planète nous concurrencent d'abord par le biais du dumping monétaire, social et environnemental

La taxe carbone telle que sortie du Conseil constitutionnel saisi par le socialistes ne vérifiait plus ces principes de bon sens. Il faut donc remettre le système à plat. Energie-Intelligence depuis 2006 plaide pour le Tarif Extérieur Carbone (ou TEC). Nous ne pouvons donc qu'approuver le Président de la République et le gouvernement lorsqu'ils plaident pour lier Taxe Carbone et Tarif Extérieur Carbone. Nous ne pouvons que souhaiter que les instances européennes qui se sont saisies de ce sujet soient particulièrement offensives dans ce sens.

La décision des autorités est donc bien la bonne. Nous trouvons ridicule à l'opposé, le comportement des acteurs qui sortent du Grenelle en faisant croire que l'écologie est sortie de l'esprit des pouvoirs publics français. Espérons que le vote du Grenelle II et de ses 277 engagements vont permettre de calmer toutes ses émotions. 

 

Et donc non, Nicolas Sarkozy, n'est pas fâché avec l'écologie !

 

Paris, le 30 mars 2010.

 

Le Bureau d'Energie-Intelligence.

 

 

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