Que vaut la signature d'un Etat qui ne respecte pas ses engagements internationaux et européens et modifie sans cesse les termes du contrat social qui le lie à la nation qu'il représente ?
Que vaut la signature d'un Etat qui ne respecte pas en toutes circonstances ses engagements internationaux et européens et modifie sans cesse les termes du contrat social qui le lie à la nation - ou aux nations - qu'il représente ?
Que vaut la signature d'un Etat qui s'autorise à ne pas honorer ses engagements européens les plus divers contractés soit au titre de traités ou des actes dérivés, soit au titre de décisions politiques et juridiques adoptées dans les instances institutionnelles de l'Union ?
Que vaut la signature d'un Etat qui s'autorise à modifier de manière unilatérale les lois, décrets, circulaires et autres réglements en y inscrivant des mesures nouvelles dont les effets rétroactifs pénalisent les agents économiques et sociaux ou les citoyens qui avaient préalablement contracté des accords dont l'effectivité durable était garantie par la sécurité juridique de leurs contenus et de leurs actes dérivés ?
Que vaut la signature d'un Etat qui ne s'emploie pas à défendre en toutes circonstances les intérêts les plus fondamentaux de la nation - ou des nations - qu'il a vocation à servir, comme les principes démocratiques, les droits et les libertés les plus fondamentaux sur lesquels se fonde le contrat social qui les lie ?
La réponse à ces questions démocratiques fondamentales est naturellement implicitement contenue dans leur formulation ! Cette signature n'a qu'une valeur symbolique et virtuelle !
Dès lors, on est en droit de s'étonner que de tels Etats puissent encore trouver sur les marchés financiers et monétaires des investisseurs acceptant d'acheter des titres de leur Trésor !
Combien de temps celà durera-t-il ?