Selon une étude de l'Ifop, il n'existe pas de vote "juif" en France, mais un "fort tropisme droitier"
L’Ifop vient de publier sur son site Internet une étude du Cévipof sur le vote juif en France.
Réalisée en plusieurs vagues auprès de 173 000 personnes, cette étude a permis de mettre en évidence un échantillon de 1 905 personnes se déclarant de religion juive.
Il n’existe pas "un vote juif" mais "des votes juifs", même si l’étude y relève un "fort tropisme droitier". Ainsi, au premier tour de l’élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy a remporté 45,7 % des suffrages juifs, contre 31,1 % pour l’ensemble des Français.
"Cet attrait très puissant pour Nicolas Sarkozy ne s’accompagne pas pour autant d’un rejet de la gauche dans cette partie de l’électorat", insiste Jérôme Fourquet. En effet, si l’audience des candidats d’extrême gauche y est inférieure à la moyenne en raison de leurs positions pro-palestiniennes, Ségolène Royal, en 2007, a recueilli 28,8 % des voix des personnes se déclarant juives, soit 3 points de plus que son score national.