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Publié par ERASME

Les 7 péchés capitaux, 

les 4 vertus cardinales

et les 3 vertus théologales

Ces péchés se classent en deux grands catégories: les péchés « concupiscibles » liés aux désirs de possession et les « irascibles » correspondant aux privations et frustrations.
 
12 siècles ont été nécessaires pour définir et fixer la liste des 7 péchés capitaux.
 

Dès le IVème siècle, c’est le moine Évagre le Pontique qui vivait dans le désert égyptien qui développe sa pensée selon laquelle il existe huit “penchants” néfastes: gourmandise, impureté, avarice, mélancolie (ou encore acédie), colère, paresse, vaine gloire et orgueil.

Cette liste est revue par Jean Cassien au Ve siècle. C’est ensuite le pape Grégoire 1er dit le Grand, qui vers 600 après J.C., impose à sept le nombre de péchés capitaux, déclarant l’orgueil comme le plus grand des vices. La liste est définitivement fixée au quatrième concile du Latran en 1215 et consignée par Thomas d’Aquin au XIIIe siècle dans sa Somme théologiqueIl identifie alors l’acédie (ou la paresse spirituelle), l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la colère et l’envie. Selon Thomas D’Aquin ces vices (plutôt que péchés) sont à éviter pour qui veut jouir d’une bonne santé du corps et de l’esprit.

Ils correspondent aux péchés dont découlent tous les autres.

D’où leur nombre symbolique de “sept”, suggérant la totalité des péchés.

C’est ainsi, que le terme “capital” n’exprime pas gravité du péché mais bien son caractère “originel” qui va entraîner vers la réalisation d’autres péchés comme le meurtre. Il vient du latin caput (« tête »), par comparaison à cette partie du corps qui dirige l’ensemble : le péché capital conduit à d’autres péchés.

7 Péchés Capitaux et 4+3 Vertus cardinales

Si chaque péché capital engendre tous les autres, les théologiens se sont attachés à définir leur contraire: les vertus cardinales:

C’est Platon qui les a identifiées dans La République.

En les associant avec les trois vertus théologales, elles forment les 7 vertus catholiques.

Les vertus théologales sont au nombre de trois :

  • la foi, la disposition à croire aux vérités révélées ;
  • l'espérance, la disposition à espérer la béatitude ;
  • la charité, aussi dite amour puisque c'est l'amour de Dieu, de soi même et de son prochain pour l’amour de Dieu.

Leur source, dans le Nouveau Testament, se trouve dans la Première épître aux Corinthiens de Paul. Cependant, contrairement aux vertus cardinales, les vertus théologales sont données par Dieu, puisque l'homme avec ses seules forces n'arrive pas à les exercer.

Comme les 7 péchés capitaux, ces 4 vertus cardinales et ces 3 vertus théologales  représentent les 7 vertus qui sont à l’origine de toutes les autres.

"Si la vertu est le chemin du bonheur, que peut être la vertu sinon amour souverain pour Dieu ? Quand donc on dit qu’elle est quadruple, je crois qu’on l’entend des divers états de cet amour." (Saint Augustin)

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