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Publié par ERASME

" En politique il n’est pas de norme de se charger d’émotion. Lorsque vous entendez émotion comprenez manipulation. Les peuples n’ont pas besoin de télé pour savoir qu’ils se prennent des bombes sur la gueule. Dans le Dombass comme en Palestine. En politique il convient de s’occuper du droit, du juste. En politique il convient de s’occuper de la volonté du peuple, le bon. Car oui. Le peuple défini ce qui est bon pour lui, « si quelqu’un fait pour toi sans toi, alors il fait contre toi » disait Mandela. Le peuple sait. Le peuple est la mesure de lui-même.

Le juste, le bon, le beau. Cette définition est la définition des hommes libres.

Cette définition toute simple et lapidaire devrait être la norme, mais ce n’est pas le cas. Des puissances aventurières tentent de nous imposer une autre doctrine. Un narratif.

Une doctrine où une seule civilisation existe. Pourtant le mot civilisation ne peut exister que au pluriel.

Une doctrine où l’humain est considéré comme un moyen et non un but. Chacun soutenant cette pyramide pour conserver ses avantages particuliers. Quitte à marcher sur le visage de gamins. C’est contre ces aventuriers que il nous faut lutter. Sans émotions.

Contre ceux qui prônent une doctrine où la réalité se voudrait être officielle.

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : croire. Et qui ne croit pas est hérétique. Pire ; mécréant.

Cela veut dire quoi ? Si tu n’as pas le courage, ou la lâcheté c’est selon, de croire la version officielle tu n’es plus. Cela veut dire que notre réel n’est plus basé sur nos sens mais sur notre capacité à accepter l’asservissement au narratif officiel.

Ce qui est une des pattes du canard totalitaire; le canard a trois pattes. -Prétention d’exceptionnalité. -Homme comme moyen. -Réel comme narratif.

Ce n’est pas nouveau mais ça va mieux en le disant.

Nous sommes dans la post-vérité et la post-réalité. Les faits matériels et objectifs ne comptent pas, ils ont disparu et sont remplacés par une narration subjective des événements, celle du pouvoir. La narration est le fait brut du pouvoir, qui se construit sur sa non-soumission à aucun contrôle du discours."

BP

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